Les pays africains continuent de souffrir d’un déficit chronique de ressources pour financer l’investissement public et privé, ce qui entrave les efforts visant à accélérer la croissance. L’insuffisance chronique de ressources s’explique par le déséquilibre entre les exportations et les importations, entre les apports de ressources et les paiements au titre de la dette, ainsi qu’entre l’épargne interne et l’investissement interne (figure 1).
Les économies africaines continuent de maintenir la dynamique de croissance des années précédentes, affichant un taux global de croissance réelle du PIB de 5,7% en 2006 contre 5,3% en 2005 et 5,2% en 2004. Pas moins de 28 pays ont enregistré une amélioration de la croissance en 2006 par rapport à 2005. Seul le Zimbabwe a enregistré un taux de croissance négatif en 2006.
Si depuis les indépendances, la croissance de l’Afrique est essentiellement tirée par la production et l’exportation des produits de base, le regain de croissance observé depuis l’an 2000 est, lui, dû à des améliorations dans la gestion macro-économique, à la bonne gouvernance, à des réformes institutionnelles et à la diminution des conflits armés à telle enseigne que désormais, en plus des produits de base, ce sont le secteur manufacturier, les services f
Le potentiel des industries fondées sur les ressources naturelles peut être mieux exploité au profit de la transformation économique en Afrique L’établissement de liens en amont dans le domaine des produits industriels de base constitue pour les pays africains une réelle occasion de mettre à profit les richesses dont ils disposent en termes de produits primaires dans l’intérêt de la transformation économique.