Afrique - une nouvelle ère de partenariat avec le Sud
Depuis une vingtaine d’années, les économies de l’hémisphère Sud connaissent un essor d’une importance et d’une ampleur sans précédent.
Depuis une vingtaine d’années, les économies de l’hémisphère Sud connaissent un essor d’une importance et d’une ampleur sans précédent.
La nécessité pour l’Afrique de s’engager résolument sur la voie de l’industrialisation se fait plus impérieuse à présent qu’il faut consolider les normes de croissance actuelles. À condition de bénéficier en amont et en aval de liens soigneusement établis, l’industrialisation a le potentiel de diversifier les économies et de réduire leur vulnérabilité aux chocs externes. À la CEA, nous œuvrons en faveur de l’industrialisation et nous ne nous en excusons pas.
La formulation d’objectifs du développement durable n’est pas seulement une tâche exigeante, c’est aussi un grand défi. Le développement durable ambitionne de réaliser le progrès économique et social par des moyens qui n’épuisent pas les ressources naturelles de la Terre. Les ressources mondiales sont limitées, et une croissance non gérée et non durable entraînera la dégradation des conditions pour tous.
Entre 2000 et 2009, 11 pays africains ont connu une croissance annuelle de 7 % ou plus, ce qui est jugé suffisant pour doubler la taille de leurs économies en dix ans. Le PIB cumulé de l’Afrique s’élève à plus de 2 000 milliards de dollars aujourd’hui, soit à peu près l’équivalent des PIB du Brésil ou de la Russie, et un chiffre supérieur à celui de l’Inde.
Par Carlos Lopes et Tony Elemulu
Sur les 52 petits États insulaires en développement dans le monde, six se trouvent en Afrique. Il s’agit du Cap-Vert, des Comores, de la Guinée-Bissau, de Maurice, de São Tomé-et-Principe et des Seychelles.
La première phase de la planification du développement en Afrique, correspondant aux années 60, était caractérisée par une planification centralisée, articulée autour de plans d’une durée de trois à cinq ans. Pendant cette période, au moins 32 pays africains s’étaient dotés d’un plan de développement national.
Pour opérer la transformation radicale qui pourrait permettre aux économies africaines de quitter la catégorie des pays à faible revenu pour celle des pays à revenu moyen, il faudrait qu’ils augmentent la valeur ajoutée aux produits issus de leurs immenses ressources naturelles et agricoles moyennant des activités de transformation et des activités manufacturières inhérentes au passage d’une économie principalement agricole à une économie principalement in