Faciliter le commerce transfrontalier par la coordination de la riposte africaine au COVID-19
La pandémie de coronavirus, si elle est avant tout une crise de santé publique, a placé le continent africain face à des défis économiques sans précédent. Afin de contenir la transmission transfrontalière du virus, les pays ont imposé diverses restrictions au transport transfrontalier et en transit de marchandises.
Presque tous les pays africains ont à présent, et à des degrés divers, suspendu les vols internationaux, institué une quarantaine de 14 jours pour les personnes entrant dans le pays et fermé les frontières terrestres ou maritimes. Comme le montre le tableau 1, 38 des 54 pays d’Afrique ont annoncé la fermeture, sous une forme ou une autre, de leurs frontières terrestres et 17 pays ont annoncé la fermeture de leurs frontières maritimes. En application d’une série de réglementations strictes, il s’agit par ces fermetures de réduire la circulation des personnes tout en autorisant celle de fournitures d’urgence et de marchandises essentielles. Ces réglementations couvrent généralement les tests obligatoires, la désinfection des camions, la limitation du nombre de membres d’équipage dans les camions et la désignation d’aires de repos pour les transports en commun.