L'IDEP et la CEA

Depuis sa création, l'IDEP entretient de solides relations avec le système des Nations Unies, en général, et avec la CEA en particulier. Ceci ne devrait pas être surprenant car l’Institut est né, , en partie, des effort de l'ONU pour répondre à un besoin exprimé par ses Etats membres africains - de la même manière qu'il a répondu aux besoins de ses Etats membres d'Amérique latine et des Caraïbes en permettant la création d'un institut similaire par la même résolution de l'Assemblée générale qui a institué l'IDEP. Une partie importante du budget ordinaire de l'IDEP a été - et est toujours - fournie sous la forme d'une subvention annuelle de New York mise à disposition à travers la CEA.

Dans la stratégie de la CEA, l’Institut fonctionne comme un sous-programme de la Commission et bénéficie d’un rôle et d'une position fonctionnels dans la structure et l'approche organisationnelles globales de la CEA. Selon les statuts de l’IDEP, c’est le Secréatire exécutif de la CEA/ Sous-Secrétaire Général des Nations Unies qui est le président de son Conseil d’Administration.

La CEA a d’ailleurs offert, à l’IDEP, au fil des années un appui budgétaire et des ressources humaines additionnels à l’Institut qui est son organe subsidiaire situé en dehors de son siège à Addis – Abeba. Des programmes d’actitivités spécifiques comme son programme de master ont bénéficié pendant longtemps de l’appui insitutionnel et financier du PNUD pendant des années. Des agences comme le FNUAP ont aussi hébergé leurs initiatives de recherche au sein de l’IDEP, ce sur plusieurs années. Actuellement, l’IDEP collabore avec le PNUD, ONU Femmes et l’UNICEF.

Les finances de l'Institut et son compte bancaire principal dans lequel son budget ordinaire est payé sont gérées en étroite concertation et selon les règles et la supervision globale des fonctionnaires compétents des Nations Unies à New York et Addis-Abeba.  Les membres du personnel concernés sont tenus de respecter les principes éthiques de l'ONU.