De nombreux pays d’Afrique Centrale se sont fixé des échéanciers très serrés pour atteindre l’émergence, c’est-à- dire parvenir à des niveaux de développement économique durable sous-tendus par un partage équitable des richesses, un secteur privé florissant et compétitif, la diversification de l’économie, la sécurité alimentaire, le développement du secteur de la finance et les pratiques de gouvernance et d’État de droit bien établies. L’atteinte de l’émergence passe obligatoirement par le développement optimal des infrastructures tels, le transport, la communication, les installations énergétiques et hydrauliques et les usines industrielles. Les pays pris à parts ne peuvent bénéficier pleinement en termes de développement d’infrastructures que si les autres pays de leurs sous-régions améliorent leurs infrastructures.  Il est par conséquent souhaitable que les efforts soient conjugués pour voir dans quelle mesure les pays d’Afrique Centrale peuvent révolutionner leur infrastructure de manière collective. Cette réunion d’experts ouvrira de nouvelles perspectives sur la manière de combler les chaînons manquants en matière de développement de l’infrastructure afin de paver la voie au développement durable.