Zone de libre-échange africaine – Le Gabon déjà dans la ‘danse’

Libreville, le 28 février 2020 (CEA) – Améliorer la compétitivité des entreprises ; une forte sensibilisation de tous les intervenants ; la mise en place d’un comité national de mise en œuvre de la ZLECAf actif ; une synergie entre les secteurs public et privé ; l’appui continu des partenaires techniques comme la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique (CEA); des réformes structurelles menant à l’enlèvement des barrières tarifaires et non-tarifaires pour accroître la productivité, favoriser l’émergence des chaînes régionales et continentales et conduire l’Afrique en général et le Gabon en particulier à un ‘avenir que nous voulons’ !!!

Voici le résumé des recommandations qui ont soldées deux jours du Forum National de Sensibilisation et d’Information sur la Zone de Libre-Echange continentale Africaine (ZLECAf) à l’intention des acteurs Gabonais, tenu du 26 au 27 Février 2020 à Libreville. L’activité a été facilitée par la CEA à travers son Centre Africain pour les Politiques Commerciales (CAPC) et son Bureau Sous-régional pour l’Afrique centrale, sous financement de l’Union Européenne.

Pendant le forum, Les autorités Gabonaises ont pris  le ferme engagement de procéder « activement et objectivement » à l’exécution des recommandations formulées par plus de 140 participants appartenant au secteurs public, au secteur privé, la société civile et le monde académique, comme il a été indiqué à la cérémonie de clôture, par M. Barthelemy Ngoulakia, Secrétaire General du Ministère du Tourisme, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, et de l’Industrie du Gabon, représentant le Ministre, M. Hughes Mbadinga Madiya, empêché.

Trouvez ici-bas, des extraits d’un entretien tenu par la section de communication de la CEA avec : Le Ministre, M. Hughes Mbadinga Madiya.

 

CEA Communication : Selon vous, quels sont les défis auxquels le Gabon fera face pour intégrer la ZLECAf ?

 Ministre Mbadinga : La ZLECAf représente déjà pour le Gabon une opportunité parce que c’est l’accès à un grand marché de 1 milliard, 200 millions des personnes.  Le défi pour le Gabon sera de définir les axes clés par apport auxquels, en tirant profit de cette force, nous pourrions intégrer ce grand marché en termes de création de la valeur et la création d’emplois pour la population.

 

Quelles seront les lignes directrices de votre stratégie ?

[Nous allons nous inspirer] de la stratégie du Chef de l’Etat [Gabonais], mise en œuvre depuis déjà plus d’une dizaine d’années. Il s’agit du travail du Plan Stratégique Gabon Emergent  - c’est le Gabon Industriel. Nous allons bâtir nos stratégies sur nos points forts. Parmi ces points forts nous avons la stratégie menée dans le cadre de la diversification du secteur bois avec des zones économiques comme celle de Nkok [à 27km de Libreville, la capitale]. Nous allons nous appuyer également sur les autres, c’est-à-dire, le début de [actions] de la diversification qui ont lieu dans d’autres secteurs, notamment le secteur minier.  Nous allons continuer à nous appuyer aussi sur ce que le Président de la République a appelé le Gabon des Services – qui représentent la force du Gabon. Il s’agit des services bancaires, des services liés à la télécommunication, [et] le tourisme. Ce sont des axes forts grâce auxquels le Gabon va pouvoir tirer son épingle du jeu par apport à ce grand défi de la ZLECAF.

 

Et justement pour la diversification économique et industrialisation du Gabon pour tirer profit de la ZLECAf, il vous faut des compétences. Comment allez-vous bâtir ces compétences, notamment pour la valeur ajoutée ?

Mais le Gabon est ouvert. Il faut déjà compter sur nos propres forces et c’est le lien des politiques publiques qui sont mises en œuvre par les plus hautes autorités notamment le Président de la République et le Premier Ministre – Chef du Gouvernement. Ensuite, il faudra, grâce à ce dispositif-là, attirer des investissements idoines. Donc, les compétences seront bâties au fur et à mesure que nous entrons dans des cycles d’investissement. Les compétences ne peuvent pas sortir d’une génération spontanée. Elles sont le produit de l’investissement. C’est au fur et à mesure que nous serons capables, d’avoir des infrastructures qui sont au niveau, d’avoir une ressource humaine qui s’améliore, d’avoir également un transfert des compétences. C’est tous ceci qui sont des éléments clés des compétences qui vont nous permettre de réussir notre stratégie industrielle et même notre stratégie des services.  

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Abel Akara Ticha – Chargé de communication

Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

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