Un partenariat réel global pour réussir le développement durable

Addis-Abeba, 15 juillet 2015 (CEA) – Les représentants des gouvernements, les décideurs politiques, les universitaires, la société civile se sont mis d’accord lors de la Troisième Conférence sur le Financement du Développement à Addis Abéba que pour atteindre un développement durable, les décideurs du monde entier ont besoin d’un véritable  partenariat fondé sur le respect et la reconnaissance mutuel des responsabilités communes maisdifférenciées .

Ladiscussion sur le 'partenariat mondial et les trois dimensions du développement durable »est devenu animée lorsque certaines parties prenantes ont expriméleur préoccupation sur les risques de la privatisation du secteur de financement dudéveloppement.

La Société Civile a décrié avec véhémence ce qu’elle voit comme une tendance croissante àminer le mandat des Nations Unies en ce quiconcerne la mise en place d'uneinstitution internationale pour faire des lois et pour surveiller le secteur de la taxe globale.

Les pays africains ont décidé d'élargir leur assiettefiscale nécessaire pour collecter des fonds pour financer par exemple des projets d'infrastructure où les besoins de financement sont à environ  30 milliards de dollars par an pour lecontinent. Pourtant le continent perd 50 milliards par an à cause de  l'évasionfiscale , lamauvaise évaluation du commerce etd'autres activités financières illégales. Ils affirment que le défaut de modifier la réglementation de la finance internationale telle que l'introduction d'un système de taxe globale harmonisé rendra activitésde développement durable futile .

Les pays dont les économies sontdépendantes du secteur financierinternational en offrant des paradisfiscaux à des entreprises multinationalesdemandent également des réglementations  communes  dans le secteur.Un représentant du Bahamas a dit que «les pays du Marché Commun des Caraibes (CARICOM) souffrent  parce qu'ils ne peuvent pas se maintenir avec les nouvelles réglementations dans le marché financier . »Il a fait valoir les systèmes financiers ne doivent pas être surveillés d’unefaçon ad hoc, mais que nous avons besoind'institution centrale.

Mr. Carlos Lopes, Secrétaire Exécutif de la CEA a soutenu «qu’il y aun besoin pour un nouveau contrat social " pour de nombreuses raisons mais aussi pour adresser les défis communs lorsque « le développement durable se fait  oublié lorsque de nouveaux défis menacent lemonde ».

Citant la récente crise financièrecomme un exemple des préoccupations dedéveloppement étant relégué au secondplan, Mr Lopes a souligné que « le développement durable vise le progrès social etéconomique, sans épuiser les ressourcesde la terre ».

Mr. Lopes a ditque le monde doit éviter l'approche «cappuccino» pour le développementdurable où l'économie et le développement social prévalent sur les préoccupations environnementales qui sontgénéralement ajoutés qu'aprèscoup.

Mr. Jayant Singh,Ministre d’Etat pour les Finances de l’Inde, l’un des panelistes a dit que « partenariat mondial est au centre de lutte contre la pauvreté et la faim et la réalisation du développement durable.  I l a également reconnu que «l'agenda post-2015 exige également un niveau ambitieux de travail et d'engagement".

Malgré les divergences sur un régime de fiscalité internationale, Mr. Lopesa encouragé les délégués " à examiner une gamme   de propositionsémanant de la société civile et d’examiner  les bonnes pratiques . Nous avons desdifférences et nous devons entenir compte si nous admettonstous que nous sommes dansla même galère »

 

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