Addis-Abeba, Éthiopie, le 21 novembre 2017 (CEA) - La conférence de quatre jours de SIG Afrique 2017 a ouvert ce mardi, à Addis-Abeba, avec Oliver Chinganya, Directeur du centre africain pour la statistique de la Commission économique pour l’Afrique, rappelant le ferme engagement de la CEA à soutenir les pays africains dans leur recherche et ce dans le but de renforcer leurs Systèmes d’informations géospatiales et statistiques et d’avancer le programme axé sur des résultats à travers la gestion et l’élaboration de politiques factuelles.
Dans son discours d’ouverture prononcé au nom de la Secrétaire exécutive, Vera Songwe, où il explique comment permettre à l’Afrique d’avoir des références spatiales, M. Chinganya, déclare que l’intégration de l’information géospatiale et statistique bénéficiera aux États membres dans la fourniture de services pour la réalisation des objectifs de développement convenus aux niveaux international et national.
« La CEA continuera d’exercer son pouvoir de mobilisation dans l’intention de renforcer son dialogue avec les États membres, les institutions africaines scientifiques et de recherche, les secteurs privés et autres, afin de garantir que la science et la technologie géospatiale englobent tous les aspects de nos sociétés », dit-il.
M. Chinganya poursuit : « Nous n'avons pas non plus perdu de vue les défis qui nous attendent pour l’avènement d’une telle révolution. Assurer un volume élevé, une vitesse élevée, une grande variété, une haute véracité des données sont quelques-uns des défis. Cependant, à la CEA, nous restons déterminés à encourager nos États membres à élaborer des politiques qui garantissent l’accès à l’information gratuite ou à un coût raisonnable pour permettre un accès plus large à la prise de décisions ».
La conférence a pour thème, Les impératifs d’informations géospatiales et statistiques pour « l’Afrique que nous voulons ».
M. Chinganya affirme qu’avec l’approche de l’Agenda 2030 pour le développement durable et du programme de planification du développement en Afrique pour les cinquante prochaines années, l’Agenda 2063, il est temps d’élaborer des orientations et des processus stratégiques sur la manière dont les Bureaux nationaux de statistiques, les autorités de planification et de cartographie devraient efficacement collaborer entre eux en support du développement des données, des infrastructures et des systèmes respectifs.
De plus, ajoute-t-il, tout effort d’intégration des technologies géospatiales dans des Bureaux de statistique nationaux tels que la logistique du recensement, la conception, la planification et le suivi contribuera à fournir des données spatiales, thématiques et socioéconomiques significatives en soutien d’analyses de politiques factuelles et de gestion d’informations de localisation.
Il exhorte les participants à « accorder une attention particulière aux questions présentes et futures pertinentes relatives au domaine géospatial, en particulier sur la manière de former une main-d’œuvre qualifiée facilement disponible et de mettre en place des infrastructures propices ; favoriser le développement d’applications dans l’agriculture, l’environnement, l’énergie et d’autres secteurs socio-économiques et élaborer un cadre mondial coordonné pour la gestion de l’information géospatiale ».
« Le dénouement principal de cette conférence est d’identifier les lacunes d’informations où l’accent doit être placé, surtout concernant dans le développement des applications qui répondent aux critères du développement de l’Agenda du continent, l’Afrique que nous voulons », indique M. Chinganya.
Pour sa part, le Ministre d’État éthiopien et Commissaire adjoint de la Commission nationale de planification, Getachew Adem, déclare que le thème de la conférence convient à la vision de l’UA d’une Afrique intégrée, prospère et en paix menée par ses propres citoyens.
« Parmi les approches novatrices et multidimensionnelles nécessaires à la mise en œuvre réussie de la stratégie pour soutenir la croissance de notre continent, il est évident et important pour nous tous d’avoir des informations géospatiales géoréférencées, précises, fiables et à jour », fait savoir M. Adem.
« J'espère que cette conférence continentale sur l’information géospatiale fournira, entre autres, des informations sur les mesures à prendre pour promouvoir le développement futur des applications géospatiales en Afrique et soutiendra l’utilisation stratégique de l’information géographique ».
Il dit que les résultats de la conférence sont essentiels pour conduire le programme de développement de l’Afrique.
Les représentants des meilleures sociétés géospatiales du monde, des universitaires, des experts et des représentants des États membres assistent à la conférence.
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