Lima, Pérou, 3 Décembre 2014 (CEA) - Le Groupe des négociateurs africains pour le changement climatique s’engage à œuvrer pour que la CoP20 accouche de conclusions très favorables à l’Afrique, lors d’une conférence de presse tenue mardi dans la capitale péruvienne.
Démarrée lundi dans la capitale péruvienne, la COP20, qui se tient à un moment crucial des efforts communs des différentes parties pour relever les défis du changement climatique, constitue, selon Nagmeldin El Hassan, Président du Groupe des négociateurs africains, un moment critique dans les négociations internationales sur le changement climatique.
Les pays africains, à travers leurs négociateurs, ont l'intention d'utiliser cette occasion pour construire un système fondé sur des règles multilatérales par un résultat global pour lutter contre la menace croissante posée au continent africain.
« Nous avons un mandat de la science, de notre peuple, du continent de l'Afrique, et de l'Organisation des Nations Unies elle-même d’œuvrer à une action renforcée du climat mondial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que de renforcer l'adaptation » a déclaré M. El Hassan, martelant qu’il s’agit d’une priorité pour tous les négociateurs africains.
El Hassan en outre a fait allusion à la priorité du groupe sur les deux principaux objectifs de la Conférence de Lima: intensifier l’action climat au niveau international au cours de la période pré-2020, et la négociation d'un nouvel accord qui entrera en vigueur en 2020.
El Hassan a également réitéré les affirmations par le Comité des chefs d'Etat et de gouvernements africains sur le changement climatique (CAHOSCC) qu'un accord juste à Paris pour l'Afrique est celle qui inclut tous les piliers du mandat de Durban, non seulement l'atténuation – mais également l'atténuation, l’adaptation, la finance, le développement et le transfert technologique, le renforcement des capacités ainsi que la transparence de l'action et du soutien.
« Ce n’est pas acceptable de qualifier l'appel du Groupe à ce que l'adaptation soit une priorité de ‘parité politique’, alors que le groupe est en quête de matériel et de parité juridique entre l'atténuation et l'adaptation. La finance, la technologie et le renforcement des capacités ne doivent pas être considérées comme des questions aux confins de l'accord tout simplement parce que ça peut gêner certains de nos partenaires de négociation », a-t-il dit.
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