Addis-Abeba, 05 octobre 2013 (CEA) - Les ministres africains ont conclu une réunion de 2 jours de la Conférence internationale régionale sur la population et le développement au-delà 2014, avec l'adoption d'une Déclaration d'Addis-Abéba. Après de longues discussions et une réunion informelle des chefs de délégation, Les pays se sont mis d’accord sur les engagements, excepté 3 sur lesquels 17 pays ont exprimé des réserves, ce qui est normal dans ce genre de négociations.
Les délégués ont souligné la nécessité de répondre aux nouveaux défis pertinents à la population et au développement et à l'environnement du développement en mutation. Ils ont souligné la nécessité de renforcer l'intégration du Programme de population et de développement dans les processus mondiaux liés au développement.
Le document réaffirme la Déclaration universelle des droits de l'homme, ainsi que d'autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l'homme et au droit international.
Cela comprend la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, le Protocole relatif aux droits des femmes en Afrique, la Charte africaine sur le droit et le bien-être de l'enfant.
Le document met l'accent sur la mise en œuvre de cette déclaration par un certain nombre de canaux, tels que l'intégration dans les plans de travail de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et le programme de développement au-delà de 2015.
Avant l’adoption, des débats ont eu lieu sur ce que certains considéraient comme un accent mis particulièrement autour des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous. Un fort désaccord s’en est suivi avec une controverse à propos de la tournure de l’expression « sans distinction d'aucune sorte » à cause de son interprétation qui pourrait porter à confusion et serait inacceptable en Afrique pour plusieurs raisons. Les réserves ont été émises, malgré le fait que les trois engagements qui ont causé des réserves comportent la formulation suivante: «en accord avec les lois et politiques nationales».
Certains délégués ont toutefois avancé que le langage utilisé dans le domaine des droits de l'homme était essentiel à la lutte contre la pratique discriminatoire sur un certain nombre de questions, telle que la protection des albinos. Ils ont souligné que e langage utilisé dans le domaine des droits de l'homme, comme la liberté d'expression et de choix sont des éléments importants d'un développement centré sur les personnes. La version finale de la déclaration d’Addis-Abéba vous sera disponible sous peu.
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