Les parties prenantes du secteur minier en Afrique du Sud appellent à davantage de valeur ajoutée et d'intégration régionale en Afrique.

Johannesbourg, le 22 août 2013 (CEA) - Les parties prenantes dans les secteurs manufacturier et minier de l'Afrique du Sud ont accepté lors d'une réunion sur l'interface entre l'exploitation minière et la fabrication que «L'Afrique du Sud a la richesse des ressources et des avantages comparatifs  de se hisser au rang de fabricant important ». L’objectif de la réunion était de débattre du potentiel du pays à renforcer ses activités minières et alimenter davantage la fabrication

Les participants ont souligné que la valorisation et la valeur ajoutée d’origine minière sont essentielles pour l'Afrique du Sud et le continent dans son ensemble, affirmant que celles-ci peuvent conduire à une compétitivité accrue et une augmentation de leur part de l'industrie manufacturière mondiale. Ils ontsouligné : « Cependant, pour exploiter ce potentiel, l'Afrique du Sud doit mieux tirer parti de ses dotations en ressources et de sa base industrielle solide ».

Il a également été noté que, malgré la valeur ajoutéede la fabrication la plus élevée en Afrique et un réseau de transport avancé l'Afrique du Sud a besoin d’investir de façon considérable et créer des réformes afin de garantir que les capacités de sa main-d’œuvre, ses infrastructures et sa fabrication soient compétitives au niveau mondial.

Les présentations, discussions et tables rondes ont stimulé les échanges d'expériences et les enseignements tirés de diverses parties prenantes directes des secteurs minier et manufacturier en Afrique du Sud, afin de relever les défis auxquels est confronté le pays qui entre dans sa 20èmeannée de  démocratie. Les participants ont noté que le secteur manufacturier dispose d'un multiplicateur significatif sur l'emploi, qui a le potentiel de créer des emplois pour les jeunes Africains et d’avoir des répercussions sur l’ensemble de l'économie, et de renforcerles liens entre les grandes activités minières et la fabrication de l'Afrique du Sud qui paierontles revenus et dividendes génératrices d'emplois.

Afin d'offrir une perspective continentale sur les enjeux à la fois que toute l'Afrique et l'Afrique du Sud en particulier fait face, une présentation sur le message du Rapport économique sur l'Afrique 2013 (ERA), avec le thème « Tirer le meilleur parti des produits de base africains : industrialisation pour la croissance, l'emploi et la transformation économique » a été faite par un cadre supérieur de la CEA.

ERA 2013 affirme que les pays africains ont une possibilité réelle, individuellement et collectivement, de promouvoir l'industrialisation et la transformation économique en valorisant les ressources naturelles et les produits de base primaires. Pourtant, dans le sous-secteur minier en particulier, la forte demande mondiale et les prix des minéraux ont eu peu d'impact sur la production de revenus et la création d'emplois sur le continent, principalement en raison de l'exportation de ces minéraux dans leurs formes primaires à faible valeur. L’attention se tourne maintenant vers les moyens par lesquels l'exploitation minière peut servir de base pour plus de valeur ajoutée et de fabrication des produits de base en Afrique.

Le message clé du rapport est que l’industrialisation massive basée sur les produits de base est à la fois nécessaire et possible. La présentation a souligné les défis et les opportunités pour le développement des liens en Afrique à partir d’enquêtes fermes de 9 pays africains. A ces principaux obstacles à la promotion de la valeur ajoutée semblent s’ajouter l'inadéquation des politiques et stratégiesde développement de liens, de faibles infrastructures et un développement des compétences. En se concentrant sur les conclusions concernant les ressources minérales en Afrique, la discussion qui a suivi a souligné l'importance des politiques cohérentes industrielles et locales, des réseaux de connaissances et des liens entre les pays. Une plus grande intégration régionale permettra d'améliorer l'articulation entre les opérations minières dans un pays, et la fabrication dans un autre.

Pour sa part, Ben Turok, membre du parlement, a souligné que la proximité de l'Afrique du Sud, et de l'Afrique dans son ensemble, en ce qui concerne les réserves minérales, devrait servir de base solide pour son enrichissement. Il a dit : « Pour construire le potentiel de l'Afrique du Sud, l'interface entre le gouvernement et les entreprises doit être améliorée, avec des priorités plus spécifiques et plus claires discernées parmi les nombreux plans économiques et visions pour le développement du pays ».

La réunion qui a été coorganisée par la Société de développement industriel (IDC) de l'Afrique du Sud, la CEA et l'Institut pour les alternatives africaines (IFAA), a réuni des dirigeants et des experts dans les domaines de l'exploitation minière, la fabrication, les affaires, le gouvernement,  la métallurgie, le milieu universitaire et le monde du travail.

 

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Cette réunion a été coorganisée par la Société de développement industriel (IDC) de l'Afrique du Sud, la CEA et l'Institut pour les alternatives africaines (IFAA), a réuni des dirigeants et des experts dans les domaines de l'exploitation minière, la fabrication, les affaires, le gouvernement,  la métallurgie, le milieu universitaire et le monde du travail pour débattre des potentiels que l' Afrique du Sud a pour renforcer ses activités minières eten alimenter davantage la fabrication.

 

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