Addis-Abeba, 10 février 2014 (CEA) - Alors que des milliers d'exposants, d’investisseurs et d’experts en matière d'industrie s’empressaient à la dernière minute, de s’échanger les cartes de visite à la Conférence Mining Indaba qui tirait à sa fin, une question sérieuse qui résonnait lors des discussions a été l’importance du Projet Afrique Extraction minière, dont les séances convenues, manifeste le besoin d’établir des partenariats et doit être suivi rapidement au niveau national afin de rattraper les développements rapides sur le continent.
Fatima Acyl Haram, Commissaire de l'Union africaine pour le commerce et l'industrie a déclaré que le Projet Afrique Extraction minière est une responsabilité partagée dont l'exécution nécessite la collaboration de nombreux acteurs, y compris du secteur privé, de la société civile, des parlements, gouvernements et partenaires de financement. Elle dit que le Projet a besoin de partenariats qui soient basés sur des avantages mutuels.
Antonio Pedro, Directeur du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Est de la Commission économique pour l'Afrique dit: «Nous sommes extrêmement heureux que cette année soit la première fois où la journée du Projet Afrique Extraction minière soit présentée comme une caractéristique-clé de la Conférence Mining Indaba. Il déclare: «Cela marque un tournant important dans le dialogue entre le secteur privé, les décideurs et la société civile sur les questions pertinentes de durabilité».
Cette conférence est organisée par les partenaires du Centre africain pour le développement minier (la Commission de l'Union africaine, la Commission économique pour l'Afrique, le Bureau du PNUD pour l'Afrique et la Banque africaine de développement), ainsi que par la Banque mondiale, la Journée du Projet Afrique Extraction minière est l’occasion pour un dialogue franc vivement souhaité avec les dirigeants clés de l'industrie, les représentants gouvernementaux et partenaires de financement du Centre. Il a été convenu que le Projet serait un voyage dont le succès dépendra de la formulation individuelle de chaque pays sur l’extraction minière.
Les débats dans le domaine de la durabilité ont convenu que le Projet a pour objectif de développer une industrie minière compétitive qui soit de classe mondiale, axé sur la connaissance et puisse offrir de la valeur aux parties prenantes. Le Projet comme il a été souligné, parle de la nécessité d'une industrie minière bien gérée, équitable et qui contribue au développement de liens locaux dans le cadre du processus de transformation structurelle et d'industrialisation de l'Afrique.
Les participants sont d’accord que pour traduire l'ambition du Projet qu’il faille recourir à une diversité de compétences ainsi que des partenariats solides et une vaste gamme d'interventions.
Pedro dit que le dialogue établi à Mining Indaba a réalisé un certain nombre d'étapes clés. Et ajoute que la Journée dédiée au Projet sera une caractéristique permanente de Mining Indaba. Il ajoute: «Il s'agit d'un résultat important, car sans les plates-formes permanentes pour le dialogue, le programme ambitieux du Projet Afrique Extraction minière ne peut être réalisé».
Il souligne que les partenaires de collaboration, et en particulier par la Commission de l'Union africaine rencontreront les chefs d'entreprise à travers des associations telles que les Chambres des mines.
En outre, la plate-forme pour le dialogue établie à Indaba Mining devrait conduire à une convention mondiale sur la durabilité de l'extraction minière particulièrement bienvenue alors que nous nous dirigeons vers les objectifs des OMD de l’après-2015.
D'autres questions clés ayant fait objet dans la semaine, notamment la nécessité d'outils pour mesurer la contribution du secteur minier au développement et la nécessité d'une «révolution des compétences» dans le développement et le renforcement de liens de participation locaux à l'industrie minière.
Comme indiqué par la plupart des entreprises minières exposant à Mining Indaba, «Ce qui ferait une énorme différence pour nos activités est l'achat de services et la mise en œuvre localement». Cela réduit les coûts et contribue à l'emploi au niveau local. Dans l'ensemble, cela est bon pour les affaires et pour la croissance économique des pays riches en ressources minières. Ils ont réitéré l’appel pour la révolution des compétences, indiquant que même la participation au niveau local, l'amélioration des compétences est bien nécessaire.
Pedro déclare qu’il ne faut pas seulement des compétences dans l’extraction minière; nous devons construire une collaboration entre les industries; seules les universités ne peuvent pas répondre aux compétences de la demande.
Angela Lusigi dit: «Une fois que nous avons identifié les manques de compétences, il est plus facile d’établir un plan de financement. A cet égard, le cadre institutionnel du PNUD a la meilleure pratique».