Abu Dhabi, 18 janvier 2014 (CEA) - Après le lancement du corridor africain sur les énergies renouvelables (ACEC) par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA ) en janvier 2013 pour accélérer l'adoption des options d'énergies renouvelables pour les pools énergétiques de l'Afrique de l’Est et australe, une réunion ministérielle pour examiner le corridor africain sur les énergies renouvelables et le Programme d'action a eu lieu le 17 janvier 2014 à Abu Dhabi.
Le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, M. Carlos Lopes a assisté à la réunion et a pris la parole au déjeuner ministériel et par la suite, a animé les deux sessions de la réunion ministérielle.
Des discussions ont porté sur comment faciliter l'adoption d'un communiqué sur les énergies renouvelables pour accélérer le développement de l'Afrique.
Reconnaissant que les gouvernements africains ont démontré une volonté et une détermination politiques, un consensus a été construit sur le rôle central des énergies renouvelables dans la transformation économique de l'Afrique. Il a été souligné que les énergies renouvelables peuvent jouer un rôle important afin de déclencher l'industrialisation et l'Afrique peut brûler les étapes pour déployer les technologies énergétiques renouvelables pour atténuer l'impact du changement climatique. L'importance critique des données de qualité pour la cartographie intégrée des ressources et de planification qui tiennent pleinement compte des options d'énergies renouvelables a également été soulignée. On a également souligné la valeur de l'énergie renouvelable comme une incitation au développement économique dans des domaines allant de l'agro-industrie à de meilleures conditions de santé et une égalité entre les hommes et les femmes.
Les discussions en outre ont souligné l'importance de l'intégration régionale comme moyen de réaliser des économies d'échelle, de faciliter la connaissance et le transfert de technologie, ainsi que la possibilité de changer les perceptions. Par exemple, les pays sans littoral doivent être perçus comme étant liés à l’énergie. En poursuivant que seul les leçons positives de pays industrialisés et émergents, l'Afrique a le potentiel de mettre en commun et tirer parti de ses vastes ressources énergétiques renouvelables pour créer un équilibre dans sa matrice d'énergie, ainsi que prendre effectivement les devants dans la transformation du paysage de l'énergie, loin de la forte dépendance sur les combustibles fossiles.
Un consensus a été trouvé sur l'importance de mener les évaluations nationales et régionales à travers le continent. La valeur des cadres législatifs et réglementaires a également été reconnue comme un facteur clé pour renforcer la confiance des investisseurs comme a été le renforcement des capacités étant donné que tous les pays africains ne sont pas au même niveau dans l'utilisation de leur potentiel d'énergies renouvelables.
La réunion a également convenu de la nécessité d'établir un oléoduc de projets bancables et explorer les investissements alternatifs tels que les fonds d’investissement souverains et les fonds de pension plutôt que de compter uniquement sur les investissements traditionnels pour financer des projets.
La réunion a noté que l'Afrique participe également dans ses propres investissements et cela envoie un signe très fort à ceux qui sont dans le développement et les finances sur l'engagement des pays africains à relever les défis des infrastructures du continent.
La réunion a abouti avec succès à l'approbation du communiqué par les ministres chargés de l'énergie et par les chefs des délégations des pays africains.
Il est prévu que la Commission économique pour l’Afrique et par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables vont maintenant collaborer sur l'amélioration de la qualité des données et de l'information sur les énergies renouvelables comme la base pour une meilleure prise de décisions ainsi que faire des recherches pour des solutions d'investissements alternatifs.
Parmi les Intervenants, il y avait le ministre en charge de l'énergie de Djibouti, du Mozambique et de l’Afrique du Sud, le ministre en charge de l'eau et de l'énergie d’Éthiopie, le ministre d'État en charge de l'électricité et des barrages du Soudan, le ministre adjoint des terres, des ressources naturelles et de l'environnement de la Zambie, et l'ambassadeur d'Egypte. Etaient aussi présents les partenaires internationaux de développement dont l'Allemagne, l'Italie, les Emirats Arabes Unis et la Chine, ainsi que les organisations de développement de l'Afrique qui comprenaient la Communauté de l’Afrique de l’Est, le NEPAD et la Banque africaine de développement.
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