Johannesburg, le 29 octobre 2013 (CEA) - Alors que les investisseurs recherchent des opportunités lucratives dans les marchés émergents en raison du ralentissement économique dans les pays développés, les investisseurs privés offrent des opportunités aux entrepreneurs africains pourstimuler leur croissance, selon un responsable des Nations Unies.
M. Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), s'est exprimé lors d'une réunion sur les investissements privésqui s'est tenue à Johannesburg, cette semaine et où étaient présents des entités des investissements privéset des représentants des investissements en Afrique, et a déclaré queles capitaux privés sont apparus comme une alternative pour le financement du développement.
Il dit: «Les économies à croissance rapide de l'Afrique ont besoin de fonds pour relever le défi du financement de l'urbanisation rapide, la dynamique démographique et la demande croissante pour de meilleures infrastructures», et ajoute que le capital de croissance apportée par les investissements privés est requis pour l'Afrique, car elle peut bénéficier aux PME et leur permettre de s’agrandir et créer des emplois et améliorer la société en retour.
La réunion de cette semaine fait suite à une discussion entre le Secrétaire exécutif de la CEA, M. Carlos Lopes et le président de la Côte d'Ivoire, M. Alassane Ouattara sur la nécessité de promouvoir les investissements privés comme un des moyens de financer le programme de développement de l'Afrique. La CEA a donc élaboré un document d’où s’ensuivront des recommandations politiques appropriées afin de promouvoir les investissements privés en Afrique. A cet égard, M. Ouattara est censé défendre cette initiative, y compris présenterles résultats au prochain Sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine en 2014.
Sur la base des performances passées, les perspectives d'avenir pour les investissements privés sont difficiles à prédire. Cependant, l'opinion de la recherche basée sur des organismes mondiaux de l'industrie comme l’Association des investissements privés des marchés émergents «Emerging Markets Private Equity Association» place l’Afrique comme actuellement ladestination la plus recherchée après les investissementsde fusion de marchés.
La réunion a examiné, parmi tant d’autres questions, la nécessité d'améliorer l'environnement juridique et réglementaire pour favoriser la croissance continue des investissements privés. Les débats ont également porté sur le fait que l'industrie, encore naissante en Afrique, il est nécessaire d'augmenter le réservoir de compétences de gestionnaires de fonds.
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