Kigali, Rwanda, le 20 novembre 2018 (CEA) - La 22ème réunion du Comité intergouvernemental d’experts du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Est (CIE 2018) a débuté ce mardi, à Kigali avec le Ministre rwandais des finances et de la planification économique, Uzziel Ndagijimana, exhortant les pays africains à ratifier rapidement la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
M. Ndajimana dit que la Zone de libre-échange continentale ZLECA) est essentiel à la croissance inclusive et à la prospérité de l’Afrique, d’où la nécessité d’avoir un plus grand nombre de pays ratifiant l’accord de manière urgente afin que ce dernier puisse entrer en vigueur.
À ce jour, 49 pays africains sur 54 ont signé l’Accord établissant une zone de libre-échange considérée comme vitale pour le développement économique du continent. Au moins 22 pays membres doivent ratifier l’accord avant qu’il puisse être mis en œuvre. À ce jour, seuls 12 pays ont ratifié la convention depuis la signature de l’accord en mars, dont deux d’Afrique de l’Est.
« Nous étions tous très heureux des conclusions du Sommet de l’UA qui s’est tenu ici, dans ce bâtiment, en mars de cette année », indique le Ministre Ndajimana. « Ce n’est pas sufisant. Nous avons besoin de ratifications pour avancer. Nos efforts seront vains si nous n’atteignons pas les 22 ratifications d’ici mars 2019 ».
Il ajoute que le thème de la réunion, « La mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine en Afrique de l’Est : de la vision à l’action » a permis aux gouvernements de la région de rencontrer les experts pour discuter de ce que l’accord signifie pour la région et pour le continent et de dégager un consensus sur la voie à suivre. Le Ministre déclare que la ZLECA symbolise « nos progrès vers l’idéal de l’unité africaine ».
Consensus
Pour sa part, Giovanie Biha, Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), dit que pour que l’Afrique atteigne de nouveaux horizons, des efforts collectifs supplémentaires sont nécessaires.
« Les pays doivent ratifier l’accord, le mettre en œuvre et mettre en place les réformes nécessaires pour permettre la transformation économique que nous recherchons », insiste-t-elle.
Mme Biha indique aux délégués que la CEA soutient actuellement les efforts fournis par les États membres pour faire de la ZLECA une réalité.
« Et nous organiserons des dialogues nationaux afin que les gouvernements, la société civile et le secteur privé puissent se réunir pour discuter de la voie à suivre. Établir un consensus derrière la ZLECA est la seule façon de parvenir à sa mise en œuvre », précise la Secrétaire exécutive adjointe de la CEA.
La CIE 2018 se concentre sur les conditions macroéconomiques et sociales en Afrique de l’Est ; met en œuvre la ZLECA ; faciliter le commerce, le commerce de services, tirant parti de la ZLECA pour accroître l’égalité entre les sexes et le Protocole sur la libre circulation des personnes.
Les représentants de haut niveau des États membres d’Afrique de l’Est, des Communautés économiques régionales (CER) et des Organisations intergouvernementales assistent à la réunion ainsi que des représentants du secteur privé, des institutions internationales, des Organisations de la société civile, des médias et d’autres parties prenantes concernées.
Contact : Didier Habimana (+250 788 493 377), Priscilla Lecomte (+250 733 111 321)
Le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Est dessert 14 pays : Burundi, Comores, RD Congo, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Rwanda, Seychelles, Somalie, Sud-Soudan, Tanzanie et Ouganda.
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