Le Groupe de travail sur les Flux financiers illicites se réunit une deuxième fois au Kenya

Nairobi, Kenya, le 2 juin 2017 (CEA) - La deuxième réunion du Groupe de travail sur les FFI (IWG) a débuté ce jeudi, à Nairobi. Souad Aden-Osman, Coordinatrice du Secrétariat du Groupe de haut niveau (HLP) sur les Flux financiers illicites (IFF) en provenance d’Afrique et Chargée de programme principale auprès du Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique (ECA) exprime l’importance d’avoir toutes les institutions présentes afin de continuer à œuvrer pour l’endiguement des FFI en provenance du continent.

Elle déclare qu’il est particulièrement important d’éviter les pièges à savoir, négliger la pertinence du discours sur les FFI, à l’intérieur comme à l’extérieur du continent.

Aden-Osman dit que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles le travail du Groupe de travail sur les FFI est aussi crucial que prévu.

Aida Opoku-Mensah, Coprésidente du Groupe et Conseillère spéciale du secrétaire exécutif de la CEA, a commencé ses remarques préliminaires en rappelant le travail jusqu’ici accompli depuis la publication du Rapport du Groupe de haut niveau sur les FFI en janvier 2015.

« Depuis que le Rapport a été présenté aux chefs d’État lors du Sommet de l’Union africaine, je peux affirmer avec confiance que la question des FFI est maintenant fermement rattachée au programme de développement de l’Afrique », dit-elle.

Mme Opoku-Mensah souligne en outre certaines des activités clés qui ont eu lieu suite à la sensibilisation qu’a suscité le Rapport. Cela comprend la campagne « Stop the Bleeding » qui a été lancée conjointement par la Coalition des Organisations de la société civile africaines et la CEA, ainsi que l’inauguration du Consortium des parties prenantes pour endiguer les FFI.

« Ce n’est pas seulement un programme continental, mais aussi un programme international. En outre, la réduction des FFI sera toujours une exigence cruciale pour réaliser les Objectifs de développement durable », informe Mme Opoku-Mensah.

Elle conclut sur une note d’espoir de voir tous les membres du Groupe de travail sur les FFI continuer leur collaboration pour renforcer le travail du Consortium qui a pour objectif d’endiguer les FFI et enfin ouvrir la voie au développement inclusif et durable de l’Afrique.

Le Groupe de travail sur les FFI est un sous-groupe de membres importants appartenant au Consortium des parties prenantes établi pour mettre fin aux FFI en provenance d’Afrique, qui ont fait partie du processus depuis la publication du Rapport en 2015.

La première réunion du Groupe de travail sur les FFI s’est tenue les 21 et 22 novembre 2016 à Nairobi, au Kenya, où celle-ci a été initialement constituée. Le Groupe nouvellement formé devrait fonctionner comme le bras technique et fournir un soutien au Consortium.

Les réunions du Groupe sont suivies au niveau technique des institutions membres. Le Consortium des parties prenantes pour mettre fin aux FFI en provenance d’Afrique est une coalition de parties prenantes africaines et non africaines qui supervise la mise en œuvre des recommandations du Rapport du Groupe de haut niveau et qui, en fin de compte, s’efforce d’endiguer les FFI en provenance du continent.

Le Consortium comprend les institutions panafricaines travaillant sur les FFI en Afrique, comme l’Union africaine et ses organes ; La CEA, la Banque africaine de développement (BAD), la Fondation Thabo Mbeki, le Forum africain sur le renforcement des capacités, le Forum de l’administration fiscale africaine, le Réseau de la justice fiscale-Afrique, l’Union panafricaine des avocats et d’autres Organisations de la société civile.

 

Publié par:
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique
BP 3001
Addis-Abeba (Éthiopie)
Tél. +251 11 551 5826
Adresse électronique : ecainfo@uneca.org