Brazzaville, Congo 07 Décembre 2016 (CEA) – Le Gouvernement du Congo, à travers le Ministère des Mines et de la Géologie, et le Centre Africain de Développement Minier (CADM) organisent l’atelier de lancement d’un projet dont l’objectif est de permettre au pays de négocier des contrats miniers plus rentables et propices au développement.
Financé par la 9e Tranche du Compte pour le Développement des Nations Unies, le projet vise à apporter une assistance technique aux parties-prenantes clés du secteur extractif afin de leur permettre de négocier, de mettre en œuvre et de contrôler plus efficacement les contrats miniers.
Intitulé, « Renforcement des capacités des gouvernements africains à négocier des contrats transparents, équitables et durables dans les industries extractives pour une croissance durable élargie et le développement socioéconomique », le projet est mené dans cinq pays bénéficiaires parmi lesquels le Congo, la Guinée Equatoriale, le Malawi, le Niger et le Tchad. L’atelier de Brazzaville constitue une des étapes majeures de la mise en œuvre du projet au Congo et sera suivi d’une série de sessions de formations.
La Coordinatrice du Projet et responsable du pôle du renforcement des capacités du CADM, Claudine Sigam, pense qu’il constitue « une opportunité pour renforcer la collaboration avec le Gouvernement congolais et créer des synergies avec d’autres partenaires engagés dans des initiatives similaires ».
L’accomplissement de la Vision Minière Africaine (VMA) se trouve dans le processus de mise en œuvre dans lequel s’engagent les Etats et les régions. Elle privilégie une approche participative et pleinement inclusive dans laquelle les gouvernements, le secteur privé et les acteurs non-étatiques sont également impliqués. Ceci, afin de gérer de manière efficace les espoirs créés par le développement de l’exploitation minière et favoriser le développement de l’Afrique par l’exploitation de ses ressources.
Avec le CADM comme principale entité, le projet, conçu sur les principes de la VMA, a pour objectif de renforcer les capacités des Etats dans la négociation et la gestion des contrats miniers afin d’en optimiser l’impact sur le développement.
Une trentaine de participants venant des divers ministères tels que le Ministère des Mines et de la Géologie, le Ministère du Pétrole, le Ministère des Finances, Le Ministère de Justice, le Ministère du Travail, etc. sont attendus à cet atelier. Prendront également part à l’atelier de Brazzaville des parlementaires, des représentants d’organisations publiques telles que la SNPC, les instituts de recherche géologique et minière, ainsi que des responsables d’organisations de la société civile.