Abidjan, le 30 septembre 2014 (CEA) – Pour garantir la durabilité de leur croissance et pour que celle-ci soit davantage bénéfique à toutes les couches sociales, les pays africains, y compris la Cote d’Ivoire, doivent adopter des politiques industrielles spécifiques à leur réalités locales et établir des institutions chargées de formuler et mettre en œuvre ces politiques efficace. Telles sont les principales recommandations du Rapport Economique sur l’Afrique 2014, qui sera lancé au Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte D’Ivoire Abidjan, ce 02 Octobre 2014.
Ce rapport qui est co-publié par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Commission de l’Union Africaine (CUA) incorpore des études de cas portant sur divers pays du continent africain, y compris celui de la Côte d'Ivoire. La publication attribue en partie l’échec de la transformation du paysage industriel de l’Afrique à l’inadéquation des schémas industriels utilisés marqués par les pays associée à un manque de dynamisme, l’absence de coordination à des niveaux élevés ainsi que le déficit de consultations avec les parties prenantes, notamment le secteur privé.
Le rapport 2014 aura pour thème « Politique industrielle dynamique en Afrique : institutions novatrices, processus efficaces et mécanismes flexibles ». Ce focus découle des travaux menés précédemment dans le cadre des débats de l’édition 2011 sur le rôle de l’État dans la transformation économique et de celle de 2013 sur l’industrialisation fondée sur les produits de base dont est doté le continent.
Au-delà d’une analyse des problèmes d’industrialisation du continent et compte tenu de l’expérience des pays du Sud en voie d’industrialisation, le Rapport offre un cadre institutionnel permettant de concevoir et mettre en œuvre la politique industrielle de l’Afrique et recommande que les gouvernements disposant de peu de ressources créent des infrastructures isolées centrées sur les besoins sectoriels ou les domaines thématiques de l’expansion industrielle.
Toutes ces questions seront débattues par des économistes, des acteurs du secteur privé et des hauts fonctionnaires de l’Etat ivoirien au cours de la cérémonie du lancement, placée sous le haut patronage du Gouvernement de ce pays.