L'administration Obama pousse pour le renouvellement de l'AGOA

Washington DC, 13 août 2014 (CEA) - Les progrès constatés pour l’avancement de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) a fait la une de l’actualité lors du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, tenu ce mois-ci, à Washington DC. 14 milliards de dollars d’accords commerciaux sont prévus dans le cadre d'une campagne qui vise à améliorer la relation commerciale entre les États-Unis et l'Afrique qui jusqu'à présent, était quasi inexistante. Le sommet avait pour objectif de mettre en évidence le potentiel économique du continent.

Prenant la parole lors du Sommet, le Président Obama a déclaré que les États-Unis ne s’intéressent pas uniquement à l'Afrique pour ses ressources naturelles, mais reconnaît que sa plus grande ressource est son peuple. Le président a également mandaté le Congrès de commencer à travailler sur le processus de renouvellement de l'AGOA en ligne avec les recommandations formulées par les États-Unis et les pays membres éligibles.

Selon Stephen Karingi, Directeur de la Division de l'intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l'Afrique(CEA), les progrès observés dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique, peuvent être attribués en partie, au travail entrepris par la CEA, à travers son Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC), en termes de soutien apporté aux pays membres africains éligibles dans leurs efforts à s’assurer que les accords commerciaux jouent un rôle dans la transformation de l'Afrique et restent également bénéfique pour les États-Unis.  

Il fait savoir que le CAPC a développé des lignes directrices d’une stratégie d'intervention nationale accompagnées d'un cadre de suivi et d'évaluation (S& E)  pour contrôler et suivre les résultats de la mise en œuvre de l'AGOA dans les pays éligibles. Cet exercice a servi de base pour ces pays d'utiliser les cadres pour développer leurs propres stratégies d'intervention. Les stratégies nationales d'intervention sont conçues pour fournir un cadre structuré pour aider ces pays à répondre plus efficacement à ladite Loi.


Note aux rédacteurs:

Suite aux décisions de la 10ème réunion, tenue le 8 juin 2011, à Lusaka, il a été demandé au CAPC d’élaborer des cadres accompagnés d'un système de S&E qui contrôlera la mise en œuvre de l'AGOA dans les pays membres éligibles. Il a également été largement reconnu que, grâce à l'AGOA, les États-Unis ont récemment contribué au développement des économies africaines, même si cette Loi n'a pas encore été exploitée au maximum.

Les lignes directrices élaborées par le CAPC sont basées sur l'analyse effectuée des écarts identifiés entre les attentes de l'AGOA et l'impact réel de celle-ci dans les pays bénéficiaires. Cette initiative approuvée par les États-Unis comme un exercice essentiel fera en sorte que l'AGOA de l’après-2015 soit plus efficace pour les deux parties. La Banque africaine de développement (BAD) a également exprimé son désir de collaborer avec le CAPC sur l'exercice. Avec l'appui technique et financier du CAPC, l'Éthiopie, la Zambie, le Lesotho, le Nigéria ont mis au point leurs stratégies d'intervention. La Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Bénin sont encore au stade embryonnaire dans le développement de leurs propres politiques.

En outre, le CAPC a dirigé une série de documents de recherche sur l’AGOA pour évaluer les résultats de l'AGOA et offrir des conseils stratégiques sur l'AGOA de l’après-2015.  


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