L'accord ouvre une voie pour un nouveau agenda sur le developpement durable

Addis-Abeba, Ethiopie, 15 juillet 2015 – Un l arge appui pour les politiques et les actions quipermettront de générer des ressources pour appuyer la mise en œuvre d'un nouveau programme de Développement Durable a émergé  de la troisième Conférence Internationale des Nations Unies sur le Financement du Développement qui a conclu aujourd'hui.

La Conférence a abouti à l'adoption du Programme d'Action d' Addis-Abéba, un cadreglobal pour orienter les politiques qui permettront de mobiliser des ressources financières, ainsi que le lancement de nouvelles initiatives pour financer la réalisation des objectifs proposés dedéveloppement durable, y compris sur la protection sociale, l'accès à l'énergie propre, et une plus grande coopération sur les questions fiscales.

Le Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki-Moon, a déclaré, «Le Programmed'Action d'Addis-Abeba es une étape importante dans la construction d'un monde de prospérité et de dignité pour tous . »  Il adit que l'accord " indique la voie pour toutes les parties prenantes pour des investissements intelligents dans la   population et la planète où ils sontnécessaires, quand ils sont nécessaires et au niveau dont  ils sont nécessaires. "

Laconférence d’Addis-Abeba a  été la première detrois étapes en 2015. Il sera suivi par le Sommet sur le Développement Durable à New York en Septembre où les pays adopteront un nouveau agenda pour le Développement Durable, et la Conférence de Paris sur le ChangementClimatique en décembre.

« Les pays membres ont dépassé maintenant le premier obstacle, » a dit Mr. Ban. Gardons l’ ambition élevée et travaillons pourréaliser l'immense potentiel de 2015 pour qu’elle soit une   année de transformation en ne laissantpersonne derrière et assurant une vie digne pour tous » .

Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn , qui a servi comme présidentde la Conférence, a déclaré, "Le monde est r uni ici à Addis-Abeba pourse mettre d'accord sur un document qui guidera nos efforts internationaux sur le développement durable pour la prochaine décennie et demi.  Je suis ravi que le programme d'action que nous avons accepté ici porte le nom de notre capitale".

  "Le Programme d'Action d'Addis-Abebareconnaît que le seul développement utile est le développement durable," a-t-il dit.«Le monde est clair dans sa volonté que personne ne soit laissé pour compte comme nous faisons les objectifs du développement durable une réalité."

Le Secrétaire Général de la Conférence Wu Hongbo a déclaré que le succès"estun élément de base de notre nouveau programme de développement global pour les 15 prochaines années."

  "Le Programme d'action fournit uncadre global pour le financement du développement durable et le développement d’un financement durable." Il a ajouté , "Ce nouveau cadre aligne tous les flux et les politiques de financement avec les priorités économiques, sociales et environnementales."

  Le cadre fourni par le Programme d'Action d' Addis-Abeba comprend plusde 100 mesures qui, si elles sont appliquées, aboutissent   à des politiquesqui permettront et dirigeront des investissements financiers directs par les secteurs public et privé pour répondre à un éventail de difficultés. Les domaines d'intérêt comprennent de forts engagements au financement direct,   à la protection sociale, aux   infrastructures, à  la technologie, l'assistanceaux pays pauvres, à la coopération sur les questions fiscales et le besoin d’adresser le flux illicite des fonds qui prennent les ressources au détriment dudéveloppement. Notamment , dans leProgramme d'action, les pays se sontengagés à poursuivre l'égalité des droits et les opportunités pour les femmes et les filles dans l'économie.

Les résultats de la Conférence sur le Financement du D éveloppement sont allés au-delàdes résultats négociés et acceptés. Six tables rondes multiparties prenantes et près de 200 événements   parallèles ont abouti à l'annonce de nouvellesinitiatives visant à mettre en œuvre le programme de développement durable .Ceux-ci inclus :

  • Taxe : trois initiatives importantes ont été lancées àAddis – Les Inspecteurs des Taxes Sans Frontières (PNUD et OCDE) ;l’Initiative d’Addis concernant les Taxes (18 pays développés pour doubler l’aide au développement pour la capacité fiscale) et une initiative conjointe Banque Mondiale/FMI. En outre, travailler sur les réseaux qui fonctionnent bien en Amérique Latine et en Afrique, un réseau régional Asiatiqued’administrateurs des taxes sera convoquée par UNESCAP.
  • Banques de Développement: Les banques de développement existantes nationales, régionales et multilatérales ont pris des mesures, avec des promesses pour fournir des milliards de dollars en ressource au cours de plusieurs années à venir, en particulier pour le financement desinfrastructures et des petites et moyennes entreprises. Ces promesses sont en plus des engagements pris par les pays développés et en développement pour établir de nouvelles banques.
  • Besoins sociaux : De nouveaux partenariats pour le financement ont été lancés pour adresser les questions de santé et de la nutrition, y compris la Facilité Globale de Financement avec 12 milliards de dollars pour la santé des Femmes et des Enfants ; un fonds de 2.5 milliards de dollars par la Fondation Gate et la Banque Islamique de Développement ; et UNIT LIFE, un mécanisme de financement innovant pour utiliser les redevances extractives pour les interventions en matière de nutrition en Afrique. En plus le G-7 a annoncé son engagement pour sortir 500 millions de gens de la famine et de la malnutrition en 2030.
  • Préoccupationsenvironnementales  : L'énergie durable pour toute initiative a lancé unrapport de sa commission sur l'intensification de finances pour les investissements énergétiques durables, qui identifie le potentiel de catalyser $ 120 milliards de dollars d'investissementannuel supplémentaire dans l'énergiedurable d'ici à 2020. Des initiatives visant à accroître l'accès à l'énergie renouvelable ont été annoncés

Pour l’accord complet, voir :  http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/CONF.227/L.1

Pourplus d'informations , prière contacter Dan Shepard, Départementde l'information des Nations Unies  shepard@un.org

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