La ZLECA s’attend à ce qu’il y ait plus de ratifications après l'Angola

Addis-Abeba, le 8 novembre 2020, CEA – L’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) attend plusieurs ratifications des pays membres suite au dépôt par l’Angola de son instrument de ratification auprès de l’Union africaine la semaine dernière.

La ratification de l’Angola porte le nombre de pays à devenir État partie à l’Accord sur la ZLECA à 30. La décision de l’Angola intervient moins de deux mois avant le début des échanges, sur la base de l’Accord de la ZLECA, arrêté au 1er janvier 2021 ; ce qui suscite ainsi l’espoir que davantage de pays suivront l’exemple de l’Angola avant la fin de l’année 2020.

La ratification de l’Angola a été accueillie avec enthousiasme par la Commission de l’UA, où le Commissaire au commerce de la CUA, Albert Muchanga, déclare : « Une nouvelle vague a été déclenchée et nous attendons la ratification de plus d’instruments dans les semaines à venir avant le début des échanges ».

Tous les regards sont désormais tournés vers les 24 pays signataires qui n’ont pas encore ratifié le traité : l’Algérie, le Bénin, le Botswana, le Burundi, le Cap-Vert, la République centrafricaine, les Comores, la République démocratique du Congo, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Libéria, la Libye, le Madagascar, le Malawi, le Maroc, la Mozambique, le Nigéria, les Seychelles, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie, la Tunisie et la Zambie. L’Érythrée reste le seul pays à n’avoir pas encore signé l’Accord sur la ZLECA.

L’Accord de la ZLECA est entré en vigueur le 30 mai 2019 après la ratification du traité par 22 pays - le nombre minimum requis par le traité. Les échanges devaient débuter le 1er juillet 2020, mais ont été reportés de six mois en raison de la pandémie de COVID-19.

La ZLECA vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement. Elle a le potentiel de générer une gamme d’avantages grâce aux économies d’échelle, à l’expansion des échanges, à la transformation structurelle, à l’emploi productif et à la réduction de la pauvreté.

Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA a œuvré avec la CUA et les États membres pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique et l’élaboration de stratégies nationales. La CEA travaille également en étroite collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECA à travers le continent.

 

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