La transformation du secteur énergétique africain est cruciale pour le développement durable du continent, déclare Chinganya

Addis-Abeba, le 5 février 2019 (CEA) - En 2019, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) continuera de soutenir les États membres dans le développement de leurs secteurs énergétiques.

Telles sont les paroles du Directeur de la CEA, pour le Centre africain de la statistique, M. Oliver Chinganya, dans un discours prononcé aux participants lors d’un atelier de deux jours qui a trait à la collecte, à la validation et au traitement des données énergétiques en Afrique. Ledit atelier est organisé par la CEA, la Banque africaine de développement (BAD), la Commission africaine de l’énergie (AFREC), l’Association des entreprises de production d’électricité en Afrique (APUA) et la Banque mondiale.

« À la Commission, certaines divisions techniques et Bureaux sous-régionaux apportent leur appui aux États membres en matière de développement énergétique. Ces divisions ont besoin de données et de statistiques énergétiques pour mener efficacement leurs activités. Il est donc nécessaire de renforcer la collaboration entre les parties prenantes de manière cohérente et coordonnée afin d’aider efficacement les pays à produire et à diffuser des données et des statistiques énergétiques », dit-il.

M. Chinganya indique que pour éviter les doubles emplois sur le continent, il est « nécessaire d’envisager d’élaborer et de partager des stratégies et des plans de mise en œuvre, d’entreprendre des missions conjointes et de partager des données ».

Il informe que la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, souhaite que le Centre se concentre sur l’énergie comme l’une de ses trois activités principales en 2019.

« Le Centre sera donc très impliqué dans le développement des statistiques sur l’énergie en Afrique en collaboration avec d’autres partenaires, dont vous-mêmes », déclare M. Chinganya.

L’objectif principal de cet atelier consiste à explorer les domaines de collaboration, de synergie et de complémentarité dans les activités entre institutions travaillant dans l’espace de données sur l’énergie en Afrique et à mettre en place un cadre harmonisé pour la collecte, le traitement et la diffusion de données sur l’énergie en Afrique.

 

Plus précisément, l’atelier cherchera à :

-           Mettre en évidence les différentes méthodologies employées par les institutions participantes dans la collecte et le traitement des données afin d’identifier les points communs et les divergences dans les méthodologies ;

-           Créer une synergie entre les institutions participantes en termes d’activités liées aux données énergétiques ;

-           Évaluer la possibilité d’élaborer une matrice d’indicateurs de base des statistiques de l’énergie et des lignes directrices pour fournir des définitions harmonisées et convenues des indicateurs de base de l’énergie ;

-           Explorer la coopération et la synergie entre les institutions participantes en termes de collecte, de traitement et de validation des données, en tenant compte de l’expérience et de l’expertise relatives des institutions dans des segments spécifiques de la collecte de données énergétiques en Afrique.

-           Élaborer un plan d’action, y compris en s’engageant avec les divers pays africains et les parties prenantes afin d’obtenir leur adhésion aux activités de collaboration et d’harmonisation convenues.

 

À la fin de l’atelier, les organisateurs espèrent créer une synergie et une complémentarité entre les acteurs de l’énergie africains en ce qui concerne :

-           La méthodologie de collecte de données ;

-           Le traitement des données ;

-           La validation des données ;

-           La définition des indicateurs de base de l’énergie ;

-           Les sources de collecte des données énergétiques et

-           La fréquence de collecte et de mise à jour des données.

L’atelier a pour objectif final de créer également une complémentarité des efforts des institutions participantes dans les domaines des données énergétiques, sans efforts de duplication ni divergences dans la collecte et le traitement des données.

Un plan d’action pour la mise en œuvre des activités de collaboration et d’harmonisation convenues sera mis en place où seront sélectionnés des points focaux des institutions participantes pour des segments spécifiques de la collecte et du traitement des données.


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