La nouvelle publication met l'accent sur l'harmonisation des politiques pour transformer et stimuler le commerce intra-régional

Johannesburg, 29 octobre 2013 (CEA) - Les développements récents montrent que les dirigeants politiques africains ont pris des dispositions nécessaires pour renforcer et promouvoir la production et la compétitivité, avec pour objectif que l'intégration régionale connaisse un dynamisme croissant. Pourtant, selon la nouvelle édition de l’état de l'intégration régionale en Afrique (ARIA) sur le thème : «l'harmonisation des politiques pour transformer les tendances du commerce», la nécessité de supprimer les barrières commerciales et l'harmonisation des politiques reste un défi majeur.

Cette sixième édition d’ARIA 2012 recommande sept principes directeurs que les États membres peuvent utiliser pour naviguer dans les complexités entourant l'harmonisation des règles d'origine et les instruments de facilitation du commerce pour la Zone de libre-échange continentale. Il souligne que ces mesures sont nécessaires pour stimuler le commerce intra-régional, réduire la lourde dépendance extérieure de l'Afrique et renforcer sa capacité de résistance aux chocs mondiaux.

Cette édition est publiée conjointement par la Commission économique pour l'Afrique, Commission de l'Union africaine et la Banque africaine de développement; ARIA VI reprend la dynamique de la décision et de la Déclaration de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine dejanvier 2012 sur le renforcement du commerce intra-africain et l’accélération de la création de la Zone de libre-échange continentale d'ici 2017.

Les auteurs notent que les pays ont atteint certaines étapesen matière d’intégration, tels que la formation de la tripartite entre les pays membres du Marché commun de l'Afrique de l’Est et australe, de la Communauté de l’Afrique de l’Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe, «la voievers un démantèlement complet des obstacles au commerce est semée d'embûches et nécessite une compréhension approfondie de l'intégration régionale et des politiques commerciales».

Les écrits du Secrétaire exécutif de la CEA, M. Carlos Lopes, de la Présidente de la CUA, Mme Nkosazana Dlaimin-Zuma et du Président de la BAD, M. Donald Kaberuka affirment: «Les règles d'origine harmonisées et les tendances de la facilitation du commerce au sein du continent permettraient d'améliorer considérablement les moyens et le coût des activités commerciales entre les frontières».

Depuis 2004, les trois institutions ont coproduit une évaluation globale approfondie de l'intégration régionale et quatre éditions suivantes se concentrant sur des thèmes émergents clés. Il s'agit notamment, de la rationalisation des Communautés économiques régionales et le chevauchement dans leur composition; la convergence des politiques macroéconomiques et l'intégration monétaire et financière dans les Communautés économiques régionales. Lors des deux dernières éditions, les efforts ont été faits pour renforcer la question du renforcement du commerce intra-africain ainsi que la recherche fondée sur des faits pour appuyer la création de la Zone de libre-échange continentale.

ARIA VI sera lancé cette semaine à Johannesburg lors de la Conférence économique africaine 2013 en cours, sur l'intégration régionale. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Note aux rédacteurs:

Les règles d'origine sont utilisées pour déterminer le pays d'origine, à savoir la nationalité économique d'un produit aux fins du commerce international. Etablir le pays d'origine d'un produit est une exigence fondamentale dans la formulation de la politique commerciale et font partie intégrante des accords commerciaux préférentiels, y compris les zones de libre-échange. Les pays peuvent appliquer leurs mesures de politique commerciale (par exemple, les franchises douanières, les quotas, les tarifs et droits antidumping sur les produits de certains pays) de manière efficace que si elles ne peuvent déterminer l'origine des marchandises importées. Il existe deux types de règles d'origine - préférentielles et non-préférentielles.

 

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