Addis-Abeba, 10 décembre 2014 (CEA) - Alors que le Sénégal et le Nigéria annoncent officiellement la fin de l'épidémie du virus Ébola dans ces deux pays, le rapport de la Commission économique pour l'Afrique fait état des conséquences des 13241 cas identifiés et 4950 cas de décès enregistrés jusqu'à présent en Guinée, Libéria et Sierra Leone.
Le rapport montre des inquiétudes de risque de hausse de mortalité de décès non liés à Ébola et fait aussi mention de répercussions plus importantes du virus sur l'élevage de ceux infectés. Selon le rapport, les pays touchés doivent se pencher sur les grandes questions du système éducatif, la réaction de la société, le chômage, la baisse de la sécurité alimentaire.
Malgré l'alerte, Carlos Lopes appelle à une action prudente et progressive pour réagir à l'épidémie. Le Secrétaire exécutif de la CEA précise que bien que la situation économique et sociale soit dramatique, parler de crise continentale est exagéré.
Selon le rapport, l'Afrique de l'Ouest est la région qui connaît la plus forte croissance économique ces dernières années. Selon les prévisions de 2013, la part du PIB de ces trois pays touchés par Ébola ne représente que 2,42% du PIB de la région et 0,68% du PIB du continent; la croissance de l'ensemble du continent devrait rester solide.
Lopes fait savoir qu'en Afrique nous faisons face à une stigmatisation qui ne fait que croître de jour en jour et finira par affecter les pays qui ne sont pas concernés par ce fléau.
Note aux rédacteurs:
Le rapport sera lancé ce lundi 15 décembre par le Secrétaire exécutif de la CEA. Des exemplaires seront disponibles pour collecte ou téléchargement. Un exemplaire du rapport sous embargo peut être mis à disposition pour les médias sur demande cette semaine.
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