Nairobi, Kenya, le 19 juillet 2016 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a lancé, hier, un de ses rapports phares, l’Indice de l’intégration en Afrique (ARII), une tentative audacieuse d’obtenir des données sur l’état et les progrès de l’intégration régionale sur le continent.
Le rapport qui a été dévoilé lors de la 14ème Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED 14) à Nairobi, est le résultat de la forte collaboration entre la Commission de l’Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement (BAD) et la CEA.
L’engagement des pays africains pour voir l’intégration régionale se réaliser se manifeste par dans les initiatives régionales telles que les activités des Communautés économiques régionales, le lancement de la Zone de libre-échange continentale et le Programme d’action Stimuler le commerce intra-africain (BIAT).
L’indice vise à assurer le suivi des progrès en termes de différents aspects de l’intégration régionale, à savoir le commerce, la circulation des personnes, la capacité de production, l’intégration monétaire et financière et les infrastructures.
Le présent rapport donne une évaluation de l’état actuel de l’intégration sur le continent et souligne les succès et les lacunes. L’indice se doit être un outil accessible, complet, pratique et axé sur les résultats qui cible les engagements relatifs aux politiques et les réalités sur le terrain.
Cet outil se doit être dynamique, interactif et de progresser au fil du temps que des données plus fiables et disponibles.
Dans son intervention, le Directeur de la Division du commerce et de l'intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi, déclare que l’indice offre un outil qui permette de faire avancer les discussions sur l’intégration régionale et passer de la perception à des preuves.
Le lancement de l’Indice de l’intégration régionale en Afrique qui comprenait également des décideurs a été accueilli par les participants.
Il a été convenu qu’afin de répondre aux différents aspects de l’intégration régionale, il est nécessaire de mettre en œuvre des idées significatives en matière d’intégration régionale.
Les efforts réalisés pour améliorer l’intégration dans un domaine, tels que les infrastructures, ne peuvent pas augmenter le niveau d’intégration économique sans qu’aucune mesure ne soit prise dans d’autres domaines.
En ligne avec le thème de la CNUCED 14, « Des décisions à l’action », il a également été fortement approuvé que cette intégration requière une mise en œuvre engagée des décisions à cet égard, non seulement sur papier mais aussi en communion.
La nécessité de voir les grandes économies du continent, telles que l’Afrique du Sud et le Nigéria, s’engager dans le projet d’intégration régionale a été soulignée ; il était également question de l’importance d’inclure le commerce des services, dans la mesure du possible, dans les éditions futures de l’Indice
Les participants ont également noté que l’indice a mis en lumière l’ampleur du travail à accomplir, pour parvenir à la pleine intégration au sein des Communautés économiques régionales, et les avantages du poids du pays en matière d’intégration régionale au sein de chaque Communauté économique régionale pour un autre classement.
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