La CEA à la recherche de solutions énergétiques fiables pour l’Angola

Luanda / Yaoundé, le 20 mai 2019 (CEA) - Un approvisionnement en énergie propre et fiable est essentiel en vue de la diversification économique et du développement durable en Angola, déclare la Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, ce vendredi, à Luanda.

Lors de sa première visite officielle en Angola depuis sa prise de fonction à la tête de la CEA, Mme Songwe et son équipe d’experts ont suggéré au Président João Lourenço et au Ministre des ressources énergétiques et hydriques, João Baptista Borges, de tout mettre en œuvre pour diversifier l’éventail des sources énergétiques de l’Angola en augmentant la part des énergies renouvelables dans la production totale d’énergie du pays.

La production d’énergie en Angola s’élève à environ 3,334 mégawatts, dont 55% à partir de centrales fonctionnant au diesel. Le carburant est importé, alors que l’Angola est le deuxième producteur de pétrole en Afrique, après le Nigéria. L’accès à l’énergie est de 35%.

Les parties se sont accordées sur l’urgence d’accroître la part des énergies renouvelables, en particulier des centrales solaires et à gaz, dans les sources énergétiques de l’Angola dans l’ensemble. Cet objectif peut être atteint grâce à des solutions hors réseau et mini-réseaux utilisant des boîtiers solaires, en particulier pour répondre aux demandes des consommateurs non industriels dans environ 164 municipalités actuellement rattachées à des solutions d’alimentation au diesel.

Mme Songwe indique que commencer par le secteur privé au sein de cette nouvelle combinaison de production et de distribution d’énergie est un bon début.

« L’énergie est l’un des secteurs les plus exigeants en termes de financement, pour des économies en développement telles que l’Angola », informe Mme Songwe aux journalistes après son audience avec le Président.

« Nous devons travailler avec le Gouvernement angolais pour proposer une législation qui attirera les investissements privés dans ce secteur et réduira ses coûts dans le pays », ajoute-t-elle. Cela comprend un examen de la législation sur les Partenariats public-privé (PPP).

 

-FIN-

 

Publié par:

Section de la communication
Commission économique pour l’Afrique
B.P. 3001
Addis-Abeba
Éthiopie
Tél : +251 11 551 5826
Email : eca-info@un.org