Dakar, Sénégal, le 4 mai 2017 (IDEP) – L’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) a récemment formé 25 fonctionnaires de différents pays africains sur les méthodes de conception et de gestion des politiques commerciales dynamiques pour le développement de leurs nations, régions et du continent en général.
Les 25 fonctionnaires, issus de 12 pays anglophones et 13 pays africains francophones ont participé au troisième cours de courte durée de l’IDEP organisé jusqu’à présent, cette année, sur la politique commerciale internationale pour le développement national et régional.
L’objectif principal du cours consiste à contribuer au développement d’une masse critique de responsables politiques et de décideurs intermédiaires hautement qualifiés qui seront convenablement ou mieux équipés pour concevoir et gérer des politiques commerciales dynamiques pour le développement en Afrique.
Plus précisément, le cours a fourni une formation sur la conception des politiques commerciales, principalement en fonction de l’intérêt exprimé par les gouvernements africains qui veulent s’assurer que leurs relations commerciales internationales soient fondamentalement liées au développement.
La directrice de l’IDEP, Karima Bounemra Ben Soltane, qui s’est exprimée au début de la formation, souligne le rôle clé que joue le commerce dans la transformation structurelle des économies africaines.
« Il est primordial que les pays africains adoptent des politiques qui développent et favorisent le commerce intra régional et l’intégration régionale, car cela contribuera grandement au développement d’industries compétitives sur le continent », déclare-t-elle.
Mme Ben Soltane déclare que cela est important compte tenu des très faibles niveaux de commerce entre les pays africains et ajoute que la création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) est un pas dans la bonne direction pour résoudre ce problème.
Elle souligne la nécessité pour les pays africains de veiller à ce que les accords commerciaux qu’ils signeront à l’avenir ne compromettent pas leurs processus d’industrialisation. Mme Ben Soltane déclare qu’il est donc essentiel de renforcer les capacités des fonctionnaires africains dans ces domaines afin qu’ils soient mieux équipés pour concevoir et gérer des politiques commerciales dynamiques axées sur le développement de leurs pays.
Certains des pays représentés dans le cours étaient Les participants du Cameroun, des Comores, de la République démocratique du Congo, du Libéria, de Madagascar, de la Namibie, du Nigéria et du Zimbabwe ont pris part à la formation.