L’engagement politique et la technologie sont essentiels pour relever les défis géospatiaux de l’Afrique, dit Chinganya

Addis-Abeba, Éthiopie, le 22 novembre 2017 (CEA) - La conférence AfricaGIS 2017 se poursuit ce mercredi, à Addis-Abeba, avec le Directeur, Oliver Chinganya, du Centre africain pour la statistique de la CEA, rappelant que pour résoudre les défis de la coordination de l’information géospatiale en Afrique il faut avancer la science et la technologie et ce, avec un engagement politique.

S’exprimant lors de l’ouverture de la troisième réunion du Comité régional sur l’Initiative des Nations Unies pour la gestion de l’information géospatiale en Afrique (UN-GGIM : Afrique), M. Chinganya déclare que ce n’est qu’avec un engagement politique fort que les experts assureront un changement significatif sur le terrain.

Il dit aux délégués, « La question brûlante à laquelle nous devons répondre concerne peut-être celle de savoir comment susciter l’intérêt des décideurs politiques pour cette initiative. Comment pouvons-nous établir un leadership national efficace pour piloter le processus et contribuer à la mise en œuvre des activités décrites dans le plan d’action d’ONU-GGIM : l’Afrique »?

« Je suis informé que l’Afrique est la première région du monde à avoir élaboré un plan. C’est louable, mais des mesures sont nécessaires pour mettre en œuvre le plan ».

Il indique que la réunion est censée faire des recommandations solides et une liste de contrôle des actions souhaitables qui garantiront que l’Afrique suive le cap d’élaborer une politique adaptée aux questions africaines.

Cette réunion fait suite à plusieurs autres réunions tenues par le passé dans le cadre d’une plate-forme permettant aux représentants des États membres de présenter, discuter et partager leurs expériences sur les questions et les défis de la gestion de l’information géospatiale en Afrique.

La CEA est le secrétariat d’ONU-GGIM : Afrique et ses efforts consistent à fournir une orientation régionale pour faciliter les activités d’information géospatiale en Afrique.

« On est conscient que les principaux obstacles à la mise en place d’infrastructures d’information géospatiale sont institutionnels et organisationnels. Cela comprend l’incapacité de voir les pays travailler ensemble et apprendre les uns des autres afin de promouvoir la collaboration sur le développement de normes d’infrastructures de données spatiales régionales et mondiales », informe M. Chinganya.

Le Directeur de la CEA dit que les progrès dans l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des informations géospatiales mondiales dépendront de la manière dont les pays coopèrent les uns avec les autres. Il est donc essentiel de promouvoir la coopération internationale en matière de renforcement des institutions et de transfert de connaissances, ainsi que de renforcement des capacités.

En assumant activement le rôle de chef de file des initiatives africaines dans le cadre de l’Initiative mondiale de gestion de l’information géospatiale, la CEA vise à favoriser les liens avec les programmes et les initiatives internationaux et à fournir des conseils et des avis pour mettre en place un cadre de coordination systémique et global.

« Nous considérons que la mise en œuvre de la gestion de l’information géospatiale doit être entreprise dans le cadre d’un effort collectif et non d’un pays ou d’une sous-région. C’est pour ces raisons qu’UN-GGIM : Afrique a été créé pour faire en sorte que toutes les parties prenantes y soient associées », affirme M. Chinganya.

Des experts du monde géospatial et des représentants des États membres, entre autres, assistent à la réunion.


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