L’Afrique est « en essor » déclare le Chef de l’ONU, Guterres, appelant à une collaboration pour un avenir meilleur

Il prie toutes les personnes impliquées dans la triomphe de l’Afrique de saisir les nouvelles opportunités et de collaborer avec les populations africaines pour le bien commun.

Cependant, parallèlement aux progrès et à la résilience, en s’appuyant sur la stabilité et l’amélioration de la gouvernance, certaines parties de l’Afrique demeurent fragiles, indique M. Guterres, lors de la première série de dialogues sur l’Afrique, tenue au siège des Nations Unies, à New York.

La série de deux jours porte sur la relation entre la paix, la sécurité, les droits de l’homme, l’aide humanitaire et le développement sur le continent. La série remplace la Semaine de l’Afrique, lancée en 2010.

« La volatilité des marchés financiers, les conflits commerciaux imminents et les niveaux d’endettement élevés dans certains pays suscitent l’inquiétude face aux économies susceptibles d’être exposées aux chocs. Les impacts croissants du changement climatique vont créer des tensions supplémentaires dans les années à venir », indique-t-il.

« Le développement inclusif et durable en Afrique est un objectif en soi. C’est également un outil de premier plan pour prévenir les conflits et les crises », ajoute le Chef de l’ONU.

En ce qui concerne le développement durable, le Secrétaire général fait remarquer les synergies existant entre le Programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’UA, et dit que les politiques et approches des deux organisations « sont plus étroitement alignées [aujourd’hui] que jamais ».

Pour ce qui est du partenariat ONU-UA sur la paix et la sécurité, M. Guterres cite les exemples de la République centrafricaine et du Soudan du Sud, où l’ONU collabore étroitement avec des initiatives conduites par l’Afrique.

« Je continuerai à plaider avec vigueur pour un financement prévisible, soutenu et flexible des opérations de soutien de la paix dirigées par l’UA et autorisées par le Conseil de sécurité. Ces opérations contribuent à la sécurité mondiale et méritent un soutien multilatéral », dit-il.