L’Afrique doit se renforcer dans les statistiques

Gaborone, Botswana, le 18 février 2014 (CEA) - Le Vice-Président de la République du Botswana, Ponatshego Kedikwe, s'est adressé à plus de 400 délégués à l'ouverture officielle du 9ème Symposium africain sur le développement de la statistique (SADS), hier, à Gaborone, dans la capitale du Botswana; et a dit que l'Afrique doit combler son retard avec le reste du monde et renforcer ses systèmes et cadres institutionnels d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l'état civil.

Il a appelé le mauvais état des fichiers de statistiques vitales de scandale de l'invisibilité pour laquelle l'existence de nombreux citoyens n’est pas comptabilisée. Kedikwe explique: «Le scandale de l'invisibilité est un scénario où beaucoup de gens sont nés, leur existence n'est pas documentée  tout au long de leur vie et, éventuellement, finit par ne pas être comptabilisée, principalement parce que, dans les documents du gouvernement, ils n'existent tout simplement pas».

Il a fait valoir que l’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l'état civil sont importants pour les gouvernements à cause des bonnes politiques et la mise en œuvre efficace des programmes ancrés sur des statistiques crédibles et précises. Il a dit que les statistiques ont fourni un ensemble de données empiriques nécessaires par les gouvernements pour évaluer les progrès du développement et des programmes, garantir la bonne gouvernance et plus encore, aux priorités d’affectation et de répartition des ressources rares par rapport aux besoins concurrents.

Pendant ce temps, le Président du Symposium africain sur le développement de la statistique et statisticien général de Statistics South Africa, Pali Lehohla a déclaré que le chapitre des recensements touchait à sa fin, comme une nouvelle page était ouverte. Ce chapitre porte sur l'enregistrement de l’état civil et les statistiques de l'état civil. Lehohla a déclaré que l'harmonisation des statistiques apportera d'énormes développements sur le continent, conseillant à l’Afrique de ne pas retarder la réalisation des statistiques, comme la démocratie, assure la transparence, la responsabilisation, les résultats et la transformation.

Le symposium de cinq jours qui se déroule du 17 au 21 février est organisé conjointement par la Commission économique pour l'Afrique, la Banque africaine de développement  et l'Union africaine et gracieusement accueilli par le Gouvernement du Botswana sous le thème - Promouvoir l'utilisation de l’enregistrement de l'état civil et des statistiques de l'état civil en Afrique. D’autres partenaires organisateurs comprennent Statistics South Africa, l'UNICEF, le FNUAP, le HCR et l'OMS.

La réunion de haut niveau a attiré plus de 450 délégués de toute l'Afrique et d’ailleurs représentant les gouvernements africains, la société civile, les organisations de développement,  les institutions des Nations Unies, les  universitaires, les médias et les autres parties prenantes.

L'importante participation et le haut niveau de la nature du symposium souligne la stature et l'importance grandissantes des statistiques en Afrique.

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