L’accès au financement pose le plus grand défi pour les femmes d’affaires africaines

Addis-Abeba, le 27 octobre 2020, CEA – L’insuffisance de financements et d’informations figurent parmi les principales barrières non tarifaires (BNT) auxquelles sont confrontées les femmes d’affaires africaines et peut compromettre le succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), selon un défenseur des femmes d’affaires sur le continent.

S’exprimant aujourd’hui lors d’un webinaire sur la plateforme Trade Easier, un mécanisme de rapports, de suivi et d’élimination des barrières non tarifaires dans le cadre de la ZLECA, la Directrice exécutive de l’Association panafricaine des femmes d’affaires (PABWA), Mme Yavi Madurai, déclare que le problème de l’inégalité entre les hommes et les femmes, la corruption et le manque de confiance entre les femmes et les agents des frontières figurent parmi d’autres obstacles.

« L’accès au financement est le plus grand défi pour les femmes d’affaires en Afrique », dit-elle, une position soutenue par Ruramiso Mashumba, une femme d’affaires et exploitante agricole zimbabwéenne qui déclare que les institutions financières africaines n’ont pas été favorables aux prêts aux petites et micro-entreprises, ce qui rend la tâche difficile pour elles de lever des fonds pour leurs opérations.

S’exprimant sur ledit mécanisme visant à échanger plus facilement, l’Expert en douane de l’Union africaine, Willie Shumba déclare que la plate-forme contribuera à résoudre les barrières non tarifaires qui apparaîtront à mesure que les échanges commenceront dans le cadre de la ZLECA, en particulier les longs retards aux frontières terrestres qui affectent de manière disproportionnée les commerçantes majoritaires. Pour que le programme soit efficace, il doit garantir une réponse rapide aux plaintes des commerçants, indique Jacob Makambwe, Secrétaire général des commerçants transfrontaliers d’Afrique australe.

Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les pays africains peuvent récolter 20 milliards de dollars par an en s’attaquant aux barrières non tarifaires - bien plus que les 3,6 milliards de dollars qu’ils peuvent récolter en éliminant les droits de douane.

 

Publié par :

Section de la communication

Commission économique pour l’Afrique

B.P. 3001

Addis-Abeba

Éthiopie

Tél : +21 11 51 5826

Email : eca-info@un.org

Addis-Abeba, le 27 octobre 2020, CEA – L’insuffisance de financements et d’informations figurent parmi les principales barrières non tarifaires (BNT) auxquelles sont confrontées les femmes d’affaires africaines et peut compromettre le succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), selon un défenseur des femmes d’affaires sur le continent.

S’exprimant aujourd’hui lors d’un webinaire sur la plateforme Trade Easier, un mécanisme de rapports, de suivi et d’élimination des barrières non tarifaires dans le cadre de la ZLECA, la Directrice exécutive de l’Association panafricaine des femmes d’affaires (PABWA), Mme Yavi Madurai, déclare que le problème de l’inégalité entre les hommes et les femmes, la corruption et le manque de confiance entre les femmes et les agents des frontières figurent parmi d’autres obstacles.

« L’accès au financement est le plus grand défi pour les femmes d’affaires en Afrique », dit-elle, une position soutenue par Ruramiso Mashumba, une femme d’affaires et exploitante agricole zimbabwéenne qui déclare que les institutions financières africaines n’ont pas été favorables aux prêts aux petites et micro-entreprises, ce qui rend la tâche difficile pour elles de lever des fonds pour leurs opérations.

S’exprimant sur ledit mécanisme visant à échanger plus facilement, l’Expert en douane de l’Union africaine, Willie Shumba déclare que la plate-forme contribuera à résoudre les barrières non tarifaires qui apparaîtront à mesure que les échanges commenceront dans le cadre de la ZLECA, en particulier les longs retards aux frontières terrestres qui affectent de manière disproportionnée les commerçantes majoritaires. Pour que le programme soit efficace, il doit garantir une réponse rapide aux plaintes des commerçants, indique Jacob Makambwe, Secrétaire général des commerçants transfrontaliers d’Afrique australe.

Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les pays africains peuvent récolter 20 milliards de dollars par an en s’attaquant aux barrières non tarifaires - bien plus que les 3,6 milliards de dollars qu’ils peuvent récolter en éliminant les droits de douane.

 

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Addis-Abeba

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