Intensifier la politique et les solutions en matière de climat nécessite un « environnement propice »

Marrakech, Maroc, le 9 novembre 2016 (CEA) – Il est possible que l’Afrique ait une voie de développement qui engagerait une croissance économique résistante au climat si un environnement propice à l’innovation et aux mesures concertées pour des solutions aux changements climatiques lui sont offertes et mises en place. Telle est la conclusion de la manifestation parallèle qui s’est tenue aujourd’hui, à la COP22 et qui avait pour thème « Innovations et approches de collaboration africaines pour des solutions de politique climatique transformative ».

Organisé par le Centre africain pour la politique en matière de climat (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), l’évènement parallèle était l’occasion pour les experts de mettre en valeur un certain nombre d’initiatives de recherche et de développement des capacités, dont le Programme de l’Association des universités d’Afrique australe (SARUA)   pour le renforcement de capacités lié au changement climatique (PCCCD) et WASCAL (le Centre ouest-africain de service scientifique sur les changements climatiques et l’utilisation adaptée des terres).

Le Programme de SARUA pour le renforcement de capacités lié au changement climatique, a conduit à un consortium de sept universités de cinq pays de la SADC qui avait pour objectif d’élaborer un curriculum régional pour le changement climatique et le développement durable et ce basé sur les principes de la transdisciplinarité et l’innovation. Dans le même temps WASCAL rassemble dix pays de l’Afrique de l’Ouest et l’Allemagne pour renforcer les infrastructures et les capacités de recherche en matière de changement climatique.

Mme Penny Urquhart, Analyste indépendante et Membre de l’Équipe de révision du programme SARUA dit qu’il existe un besoin de financement afin d’intensifier ces initiatives à l’échelle continentale en vue de soutenir les aspirations de développement de l’Afrique, de réduire la vulnérabilité, d’accroître la résilience et d’optimiser les options de faibles émissions de carbone pour la croissance.

Parmi les autres intervenants, il y avait Daouda Kone, Directeur du programme doctoral de WASCAL sur le changement climatique et la biodiversité, Dr Wilfran Moufouma Okia, Chef du portefeuille de la science, de l’Unité d’appui technique, du GIEC, de l’Université Félix Houphouët Boigny, en Côte d’Ivoire et Professeur Roland Roesch, Conseiller principal, au Bureau du programme, à l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA). L’évènement était animé par M. Linus Mofor, Expert principal en ressources naturelles, responsable de l’énergie, des infrastructures et du changement climatique.

En résumant la session, Mme. Simbisai Zhanje, Gestionnaire de projet au Réseau sur le climat et le développement de connaissances (CDKN), déclare que bien que les capacités soient importantes, les compétences le sont tout aussi, vu le contexte dans lequel la mise en œuvre a lieu, cela peut faciliter ou freiner le processus. « La volonté politique est un facteur de capacité important dans différents contextes. », ajoute-t-elle.

 

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