Hamdok, chaleureusement accueilli pour sa première Assemblée générale

Addis-Abeba, le 10 novembre 2016 (CEA) – Le personnel de la Commission économique pour l’Afrique, a félicité, ce jeudi, M. Abdalla Hamdok nommé Secrétaire exécutif par intérim de la CEA. Le personnel en a profité pour lui lancer des messages de soutien et des appels pour une plate-forme renouvelée et revitalisée pour l’engagement avec la haute direction.

L’Assemblée générale, animée par le Directeur du Cabinet, Collen Kelapile, qui rendait hommage à M. Hamdok, dit de ce dernier que c’est économiste reconnu, un produit de la maison et un leader avec plus de 30 ans d’expérience dans les domaines des réformes du secteur public, de la gouvernance, de l’intégration régionale et de la gestion des ressources.

M. Hamdok a dirigé les principaux portefeuilles Durant sa carrière qui s’étend sur plus de trois décennies, dirigeant les différents programmes avec une perenité sur le paysage politique en Afrique.

Le Président du Syndicat du personnel, Joseph Baricako, reprend ce que le Directeur de Cabinet a dit et décrit M. Hamdok comme un chef de file et produit de la CEA avec plus de trois décennies de connaissances approfondies de la CEA et du continent.

Parlant au nom du personnel, il appelle M. Hamdok à diriger l’Institution à travers une transition en douceur après le départ de M. Carlos Lopes de la CEA en tant que Secrétaire exécutif, étant donné de nombreuses transitions en cours au siège des Nations Unies et de l’Union africaine, entre autres.

« Ce n’est un secret pour personne que les choses ne vont pas bien dans l’Organisation et des efforts doivent être fournis pour s’assurer que le personnel soit bien pris en charge », dit-il. « Si le rendement et le moral du personnel, qui est votre plus grand atout, sont faibles, alors les objectifs de l’Institution et son rôle sur le continent seront vains. »

Il invite M. Hamdok à renforcer les mécanismes qui visent à améliorer les relations et à solliciter l’appui et l’orientation tels que prévus dans les règlements du syndicat.

M. Hamdok dit que c’est un grand honneur, qu’il est touché par les présentations et ajoute que tous les succès qu’il a eus dans le passé, qu’il le doit à ce merveilleux continent africain et à son peuple.

Il dit que la transition devrait être aussi douce que possible et qu’elle devrait être l’occasion de traiter les principaux défis auxquels la CEA et le continent dans son ensemble doivent faire face.

En termes de leadership, M. Hamdok fait savoir qu’il croit au leadership collectif et ajoute qu’il serait heureux que le personnel s’adresse à lui comme un cadre supérieur et leur rappelle que dans moins de deux ans, la CEA fêtera ses 60 ans.

Il souligne quelques-uns des principaux jalons, réalisations et contributions de la CEA depuis sa création en 1958 à ce jour, y compris le rôle que l’Institution a joué dans la création de l’Union africaine, de la Banque africaine de développement et des Communautés économiques régionales.

Il fait également remarquer les travaux de la CEA sur les Flux financiers illicites (IFF) et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un mécanisme unique qui n’est comparable à aucun autre dans le monde entier en matière de gouvernance.

« Nous devons continuer à être pertinents et nous devons continuer à travailler avec nos partenaires stratégiques tels que le Bureau conjoint d’appui au secrétariat ainsi que nos partenaires traditionnels ainsi que les nouvelles économies émergentes comme la Chine et les voisins comme les pays arabes, déclare M. Hamdok.

Il a promis d’aborder les questions clés émises par le personnel et a exhorté le personnel d’engager et d’exprimer leurs préoccupations et de porter les discussions à des niveaux plus élevés, de reconnaître l’excellent travail que la CEA a fait pour que les propositions puissent être transmises à quiconque prendra la direction de la CEA, à l’avenir.

Il demande à tous les directeurs de consulter tous les membres du personnel, indépendamment du niveau, des idées, en disant que ce processus collectif de réflexion aiderait à cartographier la voie à suivre de la CEA dans ses efforts en vue de soutenir les États membres dans leurs besoins.

« Ensemble, nous dessinerons une excellente voie à suivre pour notre institution», dit-il au personnel.

Certains membres du personnel ont réitéré leur appui à M. Hamdok, affirmant qu’un ensemble de principes et de valeurs aideraient à jeter les bases d’une responsabilité partagée pour une transition partagée et les travaux de la CEA sur le continent.

Le personnel fait remarquer un abus de réformes au sein de la CEA et ajoute qu’il faut maintenant ajuster l’institution pour répondre aux besoins des États membres.

D’autres disent qu’il a un besoin urgent de traiter les questions de fragmentation dans l’organisation, l’alignement des programmes, le partenariat et le financement.

Une préoccupation majeure du personnel concerne le Nouveau modèle de service global dont il est question que celui-ci aura un impact négatif sur le personnel des Services généraux, l’épine dorsale de l’organisation, si elle est mise en œuvre sous sa forme actuelle.

M. Hamdok est prié de traiter les questions connexes aux niveaux supérieurs et d’en informer le personnel sur son déroulement, y compris la nécessité d’un accord plus cohérent avec le pays hôte.

Le Secrétaire exécutif par intérim déclare qu’il est nécessaire que la CEA prenne une pause et réfléchisse à son rôle dans le contexte de la géopolitique actuelle.

Les Bureaux sous-régionaux (BSR) et l’Institut africain pour le développement économique et la planification (IDEP) ont participé à l’Assemblée générale par vidéoconférence.

 

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