Financement du développement - L’Afrique parle d'une seule voix

Addis-Abeba, le 23 mars 2015 (CEA) - M. Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l'Afrique, à l'ouverture de la Consultation régionale pour la troisième Conférence internationale sur le financement du développement conférence, tenue à Addis-Abeba, le 23 mars 2015 déclare: «L'Afrique doit parler d'une seule voix quand elle décide de ses priorités pour le financement du développement dans le continent».

Les délégués du gouvernement, de la société civile, des agences intergouvernementales, institutions financières, universités et groupes de réflexion se réunissent pour une des plusieurs consultations et débats pour déterminer les priorités de financement du développement en Afrique. La CEA veut s’assurer que divers points de vue du continent sont compris, notés et pris en compte. Ces séances sont des réunions préparatoires à la troisième Conférence internationale sur le financement du développement qui se tiendra pour la première fois en Afrique, à Addis-Abeba, du 13 au 16 juillet 2015.

M. Hamdok souligne que les pays africains sont conscients de la nécessité d'agir d’un commun accord sur la scène mondiale. Depuis l'adoption de la Position africaine commune sur le développement en juillet 2014, les régions d'Afrique ont consulté différents acteurs pour déterminer l'intégration des priorités de développement de chaque région.

Depuis la mise en œuvre des idées lors du Consensus de Monterrey et de la Déclaration de Doha, beaucoup de choses ont changé sur les marchés financiers, les défis et stratégies de développement et dans la mobilisation des ressources financières. Un ensemble de priorités sont convenues pour relever ces défis ainsi que fonctionner sur les marchés financiers et de développement modifiés.

M. Hamdok note que l’Afrique a été la région la plus organisée en ce qui concerne redéfinir les objectifs et financement de développement tout en soulignant l'importance de politiques solides et d’un environnement financier durable fiable pour transformer le développement en mesures concrètes.

Utilisant les données recueillies depuis la mise en place du Consensus de Monterrey en 2002 et les analyses d'experts, les participants ont examiné les priorités et défis de financement du développement pour l'Afrique dans le contexte de la transformation structurelle. Le Consensus de Monterrey est basé sur un ensemble de mesures directrices sensées être importantes pour améliorer la mobilisation et la rétention des ressources financières pour permettre aux pays d'éradiquer la pauvreté, réaliser une croissance économique soutenue et un développement durable, et atteindre les objectifs plus spécifiques énoncés dans les Objectifs du Millénaire pour le développement.

La Conférence de juillet convoquera les représentants politiques de haut niveau, dont des chefs d'État et de gouvernement, ainsi que toutes les institutions concernées, les organisations non-gouvernementales et les entités du secteur privé pour discuter, délibérer et négocier un cadre de financement du développement qui constituera une contribution importante et soutiendra la mise en œuvre du programme de développement post-2015.


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