Envers et contre tout, nous n’abandonnons jamais, déclare Guterres dans son message lors de la Journée des Nations Unies

Addis-Abeba, Éthiopie, le 24 octobre 2018 (CEA) - La famille des Nations Unies en Éthiopie s’est jointe ce mercredi au reste du monde pour célébrer la Journée des Nations Unies, qui marque l’anniversaire de l’entrée en vigueur en 1945 de la Charte des Nations Unies.

Avec la ratification de ce document historique par la majorité de ses signataires, y compris des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, l’ONU a officiellement vu le jour.

Le Coordinateur résident des Nations Unies et Coordinateur de l’action humanitaire et le Représentant résident du PNUD en Éthiopie, M. Aeneas Chapinga Chuma, a conduit la famille des Nations Unies, des diplomates et d’autres invités dans la commémoration de ladite journée qu’il a qualifiée de spéciale.

C’est en grande pompe que l’anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies, le traité fondateur des Nations Unies, s’est célébré.

Les principales activités de la journée ont été la cérémonie de lever du drapeau des Nations Unies, une démonstration de la troupe de la police éthiopienne, une danse de Youth Dance for Peace, un groupe de jeunes éthiopiens dont le thème central concernait la conception de la paix dans l’esprit des jeunes africains et des discours.

« Chaque jour, les femmes et les hommes des Nations Unies œuvrent pour donner un sens concret à la Charte », déclare M. Chuma au nom du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

« Contre toute attente et malgré les obstacles, nous n’abandonnons jamais. La pauvreté extrême baisse mais nous constatons une augmentation des inégalités. Cependant, nous ne baissons pas les bras parce que nous savons qu’en réduisant les inégalités, nous augmentons l’espoir, les opportunités et la paix dans le monde ».

Le changement climatique, dit-il, évolue rapidement et la seule voie à suivre concerne l’action climatique.

« Les droits de l’homme sont violés dans de nombreux endroits. Mais nous ne baissons pas les bras car nous savons que le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine est une condition fondamentale de la paix. Les conflits se multiplient. Les populations souffrent mais nous ne baissons pas les bras parce que nous savons que chaque homme, chaque femme et chaque enfant mérite une vie de paix », indique M. Guterres.

Il réaffirme l’engagement de l’ONU à rétablir la confiance, à soigner la planète, à ne laisser personne pour compte et à défendre la dignité de chacun.

Mme Hirut Zemene, Ministre d’État éthiopienne au Ministère des affaires étrangères, félicite l’ONU pour le soutien qu’elle continue d’apporter à Addis-Abeba, en particulier pour la réalisation des Objectifs de développement durable.

Elle précise qu’en tant que Membre non permanent du Conseil de sécurité, l’Éthiopie joue un rôle important dans les questions de paix et de sécurité dans le monde et veille à ce que la voix de l’Afrique soit entendue.

« L’Éthiopie, en tant que Membre de l’ONU et actuellement siège de 28 Institutions de l’ONU, y compris la Commission économique pour l’Afrique, a toujours attaché une grande importance au rôle de l’ONU dans le monde », dit Mme Zemene.

« Alors que nous célébrons cette journée importante, maintenons un fort esprit de partenariat entre les communautés des nations du monde et le multilatéralisme en tant qu’approche viable pour l’humanité mondiale ».

Pour sa part, l’Ambassadeur Thomas Kwesi Quartey, Vice-Président de la Commission de l’Union africaine, informe que la Journée des Nations Unies est une journée mémorable qui doit toujours être célébrée.

« Les Nations Unies sont la garantie d’une paix et d’un développement durables ainsi que d’une prospérité partagée », révèle-t-il, ajoutant qu’elles restent la plus grande organisation intergouvernementale, la plus connue, la plus représentée et la plus universelle au monde.

L’Ambassadeur Quartey dit qu’il est consterné de constater que « les récents développements dans certaines parties du monde civilisé semblent mettre à rude épreuve l’autorité de l’ONU et de ses agences spécialisées ».

« L’ordre mondial projeté par le multilatéralisme est contesté par certaines nations grandes et plus puissantes », mentionne-t-il, ajoutant que l’Afrique est déterminée à maintenir un ordre international fondé sur des règles, qui offre des conditions de concurrence relativement équitables pour tous.

Le Chef adjoint de la CUA déclare que l’Afrique est convaincue qu’un système des Nations Unies réformé demeure la garantie d’une paix et d’un développement durables.

Il fait également allusion aux synergies importantes et à la cohérence entre le Programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 et le Programme 2063 de l’UA.

M. Chuma, l’Ambassadeur Quartey, Mme Zemene et la Secrétaire exécutive adjointe de la CEA, Giovanie Biha, ont planté quatre arbres dans la cour de l’ONU pour marquer la journée spéciale que l’Assemblée générale des Nations Unies a recommandé de célébrer comme étant un jour férié.

 

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