Freetown, Sierra Leone, le 9 août 2019 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) s’engage à apporter son soutien à la Sierra Leone dans la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de son plan stratégique visant à renforcer les registres d’état civil et les statistiques de l’état civil (CRVS) et le système de gestion d’identité.
Cela permettra au système de fonctionner efficacement grâce au soutien qu’il apportera à l’administration publique, la bonne gouvernance et la prestation de services.
Telles sont les paroles prononcées par Oliver Chinganya, Directeur du Centre africain pour la statistique, de la CEA, lors d’un évènement commémorant la deuxième journée de l’enregistrement civil et des statistiques de l’état civil en Afrique, qui a également marqué le lancement officiel du Plan stratégique national chiffré en faveur de l’évaluation globale par pays et du CRVS chiffré en Sierra Leone.
Le Directeur de la CEA félicite le Président de la Sierra Leone, le Brigadier à la retraite Julius Maada Bio, et son Gouvernement pour leur engagement visant à renforcer le système national de CRVS conformément aux principes fondamentaux du programme pour l’Afrique du Programme sur le Renforcement accéléré de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil qui régissent la réforme des CRVS en Afrique.
« Célébrer la deuxième journée africaine des CRVS avec le lancement officiel du Plan stratégique national chiffré de gestion des CRVS et de l’identité, pour la période 2019-2024 et du Rapport d’évaluation par pays global sur le système de CRVS en Sierra Leone, dont l’objectif, le même que celle de la journée, est vraiment gratifiant et confirme l’importance de l’initiative régionale mise en place il y a près de 10 ans », déclare M. Chinganya.
Le système de CRVS de la Sierra Leone, dit-il, est exceptionnel, comme dans quelques autres pays africains. Il dispose d’un système intégrant les systèmes de CRVS et d’identité qui est conforme aux directives de la CEA et aux meilleures pratiques internationales.
Le programme est dirigé par le pays, sous la supervision des ministres responsables de l’enregistrement des faits d’état civil.
Il s’agit d’une initiative émanant des pays que la CEA et d’autres organismes régionaux, tels que l’Union africaine et la Banque africaine de développement, facilitent au moyen d’un appui technique et financier. Au niveau régional, nous avons un véritable effort de collaboration, non seulement avec nos organisations régionales, mais également avec les Nations Unies et les ONG internationales qui forment un groupe central chargé de promouvoir et d’appuyer le processus aux niveaux régional et national », indique M. Chinganya.
Au niveau international, dit-il, le Groupe mondial de CRVS et la Division de la statistique des Nations Unies soutiennent ces initiatives, reconnaissant leur importance pour la réalisation du Programme de développement à l'horizon 2030.
« Une fois pleinement développés, les systèmes de CRVS contribuent également à la base factuelle de l’Agenda 2063 de l’Union africaine – L’Afrique que nous voulons. À la suite de ce partenariat, le programme de renforcement des systèmes de CRVS illustre le type de collaboration qui rend la programmation efficace et permet d’obtenir le résultat souhaité », ajoute le Directeur de la CEA.
M. Chinganya déclare que la CEA suit de près les progrès enregistrés par les États membres dans la mise en œuvre du programme régional de renforcement de la gestion de CRVS et de l’identité.
« Nous félicitons le Gouvernement sierra-léonais pour l’engagement qu’il a manifesté depuis la première Conférence des ministres responsables de l’enregistrement civil à Addis-Abeba, à appliquer les résolutions des ministres. Avec l’évaluation et le Plan chiffré maintenant terminés, la tâche principale de la mise en œuvre devient maintenant en enjeu crucial », informe-t-il.
M. Chinganya ajoute que la Sierra Leone doit maintenant prendre des mesures audacieuses pour faire avancer le programme tel que prévu, y compris des investissements substantiels - humains, techniques et financiers - pour une mise en œuvre sans heurt et pour le rendre viable.
Payadowa Boukpessi, Ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et des pouvoirs locaux du Togo, annonce lors du lancement de la deuxième journée africaine du CRVS, la prolongation de la période d’enregistrement obligatoire des naissances dans le pays de 30 à 45 jours après l’accouchement.
La quatrième Conférence des ministres qui s’est tenue en décembre 2017, à Nouakchott, en Mauritanie, a déclaré, le 10 août, la Journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil et a invité les États membres à observer ladite journée.
La toute première journée du CRVS a été observée le 10 août 2018 sous le thème, « Promouvoir un système d’enregistrement universel et de statistiques de l’état civil novateur pour une bonne gouvernance et une vie meilleure ».
La deuxième journée du CRVS sera commémorée le samedi 10 août sous le thème, « Un certificat de naissance pour tous : Élément fondamental pour la protection des droits de l’homme et la promotion de l’inclusion ».
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