Addis-Abeba, 25 mars 2016 (CEA) – Elle a été qualifiée comme ayant un triple bénéfice pour l’Afrique: des bénéfices pour les jeunes migrants eux mêmes, des bénéfices pour leurs pays d’origine et des bénéfices pour les pays de destination. Cependant, la migration transfrontalière des personnes comporte des complexités. Cela offre une bonne occasion aux délégués à la prochaine Semaine Africaine sur le Développement qui se déroule au siège de la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique à Addis-Abeba à participer à un important événement parallèle de la conférence qui aura lieu le 2 avril sous le thème, « migration internationale en Afrique : Enjeux, Défis et Opportunités ».
Les travaux dudit événement seront animés par des panélistes reconnus, parmi lesquels M. Ibrahim Assane Mayaki – Directeur Exécutif du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), l’Ambassadrice Laura Thompson – Directrice Générale Adjointe de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), M. Moustapha S. Kaloko – Commissaire pour les Affaires Sociales de l’Union Africaine, M. Alioune Sall de l’Institut African Futures et le Pr. Mariama Awumbila du Centre des Etudes sur les Migrations de l’Université du Ghana. Ces personnalités se focaliseront sur l’avenir de la migration en Afrique avec un accent particulier sur les enjeux, les défis et les opportunités y afférents.
Les participants examineront le phénomène de migration en tant que facteur clé du développement durable, et s’emploieront à déterminer la manière dont elle impacte sur la gouvernance économique, sociale, politique, administrative et autres aspects de la gouvernance dans les pays d’origine, de transit et de destination des migrants. Ils exploreront également la possibilité de prise en compte de la migration dans la planification du développement et dans d’autres domaines critiques, tout en proposant des voies et moyens de faire de la migration un vecteur d’investissement sur le continent.
Les panélistes devraient également formuler des recommandations pertinentes exhortant les pays de destination à élaborer des lois, des stratégies, des programmes et des pratiques qui garantissent le respect, la protection et la préservation des droits humains des migrants, tout en tenant compte des besoins de ces derniers et de leurs contributions au processus de développement.
Les Nations unies estiment aujourd’hui que la migration constitue une dimension de la mondialisation et le migrant est considéré comme un nouvel acteur sur la scène internationale. Cela explique pourquoi l’ONU a mis sur pied le Groupe mondial sur la Migration (GMG) qui devrait publier un rapport incitant les Etats membres à identifier les opportunités qu’offre le phénomène.
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