Le Bureau du Secrétaire exécutive adjoint et la Division du renforcement des capacités de la CEA organise un atelier des parties prenantes sur la mise en œuvre des recommandations du Rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites (FFI) en provenance de l’Afrique, au siège des Nations Unies, à Addis Abeba, du 4 au 5 juin 2015. L’atelier qui commence aujourd’hui se tient conformément a la Déclaration spéciale sur les flux financiers illicites qui a été adoptée lors de la 24ème session ordinaire de l’Assembléedes Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) et il est destiné à se centrer sur l’établissement d’une stratégie applicable qui rationaliserait le travail des différentes parties prenantes d’une manière cohérente dans la lutte contre les flux financiers illicites
L’entérinement immédiat de la Déclaration spéciale du Rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance de l’Afrique par les Chefs d’Etats de l’Union africaine a constitué une étape cruciale qui a démontré que les gouvernements africains partage la même préoccupation sur les flux financiers illicites en provenance du continent. Cependant, ceci ne constitue que le début des efforts qui se profilent à l’horizon. Pour avancer dans ce sens, la CEA prend l’initiative d’anticiper les étapes nécessaires pour endiguer les flux financiers illicites en provenance du continent. La Commission a élaboré un plan de travail sur la mise en œuvre conformément à toutes les recommandations du Rapport du Groupe de haut niveau.
Le présent atelier réunit les représentants de la CEA, de l’UA, du PNUD, de l’ACBF, les organisations de la société civile, les partenaires de développement et toutes les autres parties prenantes et il est attendu à ce qu’il aboutisse à un accord entre les parties prenantes sur les résultats escomptés, les activités prévues, les institutions mandatées sous les quatre domaines dont i) le plaidoyer pour l’engagement, la collaboration et la réforme, ii) la génération et la diffusion des connaissances , iii ) le renforcement des capacités institutionnelle et réglementaire et iv ) la mobilisation des ressources et le suivi de la mise en œuvre.
L’atelier devrait ainsi aboutir dans les résultats suivant :