Atelier de formation des formateurs en Gestion de Politique Economique Sensible au Genre

L’IDEP a organisé l’atelier de formation des formateurs en « Gestion de Politique Economique Sensible au Genre » du 29 Octobre au 02 novembre 2018. L’atelier a réuni 13 participants provenant de 13 pays différents, dont 6 pays francophones (Algérie, Burkina Faso, Congo, Cote d’Ivoire, Niger et Sénégal) ; 7 pays anglophones (Gambie, Ethiopie, Malawi, Nigéria, Rwanda, Somalie et Soudan).

L'objectif principal de l’Atelier de formation des formateurs en Gestion de Politique Economique Sensible au Genre a été donc de renforcer les capacités des formateurs des agences du secteur public, du secteur privé et de la société civile sur la manière de transférer les connaissances dans le domaine de l'intégration du genre dans la gestion des politiques économiques.

Mr Mustapha Sadni Jallab, Chef de la Division Formation et Recherche, lors de la cérémonie de clôture, a affirmé : "ce que nous attendons de vous maintenant, c’est de pouvoir disséminer, former et accompagner ce changement, d’être des acteurs du changement, au niveau de la politique économique, de partager les connaissances que vous avez pu acquérir cette semaine et de les partager avec vos collègues de manière inclusive, mais dans une perspective inter-gouvernementale."

La politique économique est une question qui traite l’ensemble des ministères, la dimension sensible au genre doit l’être tout autant. L’objectif et maintenant l’enjeu qui est le vôtre est de pouvoir assurer cet effet multiplicateur de cette formation, au niveau de vos différents acteurs au niveau national. C’est là que nous allons rester en contact avec ces prochains semaines et mois pour voir comment ce que vous avez pu apprendre ici a pu être matérialisé sur le terrain.

Le Directeur de cours, Mme Ngoné Diop, a articulé, les objectifs exprimé par les participants avaient à l’entame du cours, autour de 3 points :

  • Leur premier objectif commun et individuel, c’était de se familiariser avec les concepts, les stratégies, les méthodologies et approches d’intégration de la dimension genre dans les politiques économiques, parce que la plupart d’entre eux ont une connaissance du genre, par leurs expérience et expertise. Mais le maillon manquant c’était cette corrélation et sa conceptualisation ;
  • Le deuxième objectif pour la plupart des participants individuel et commun ; c’était de pouvoir intégrer la dimension genre dans les politiques économiques de leurs pays respectifs ;
  • Le troisième objectif et non des moindres, c’est de pouvoir échanger, partager des expériences, pouvoir créer un réseau ; tels sont les trois objectifs auxquels s’étaient articulés le cours.

Ces objectifs étaient très similaires, sinon consistants, du moins égaux aux objectifs que ce cours avait définis. Pendant toute la durée du cours, Richard et moi avions pris le temps de nous référer à ces objectifs-là. A la fin de ce cours, les participants se sont exprimés par rapport à ces objectifs, de ce qu’ils allaient faire des informations, des connaissances, de la technicalité acquises. C’est donc notre plus grande satisfaction que de voir qu’à la lumière des objectifs, des besoins et attentes exprimés par les participants ; nous pouvons sans risquer de nous tromper dire que ce cours de l’IDEP a répondu aux attentes des participants.

Mr Richard Ssewakiryanga, personne ressource de ce cours a remercié l’IDEP, l'IDEP s’assure à ce que nous influencions tout ce domaine de la gestion de la politique économique et de la problématique hommes-femmes. « Le fait que l’IDEP soit au cours des 8 dernières années, au premier plan, pour promouvoir ce cours est très louable, c’est quelque chose que nous devrions chérir. » a t'il déclaré.

Il existe beaucoup d’institutions à travers le monde et qui font du travail lié au genre depuis 25 ans, où vous les voyez commencer un cours et échouer en moins de 3 mois. Donc, maintenir un cours non seulement en une session, mais deux à trois sessions par an au cours des 8 dernières années est très louable. C’est quelque chose que nous devrions utiliser en tant que décideurs africains comme l’espace qui nous a été donné et que nous devrions utiliser de manière productive.

 

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