Assistez nous à développer des suggestions bancables, femmes mineures

Lusaka, 15 septembre 2014 (CEA) - Un groupe des femmes mineures ont demandé à la Commission Economique pour L’Afrique et Nations Unies pour les Femmes d’établir des facilités pour les aider à développer des projets bancables. Faisant des recommandations  à la réunion de deux jours d’intégration à Lusaka, Zambie, les mineures déplorent le manque de financement abordable dans ce qui est un capital et le secteur intensif du travail dominé par les sociétés multinationales. « Nous luttons pour être prises au sérieux par les institutions financières parce que dans la plus part de cas nous n’avons pas des suggestions d’affaires bancables que les banques demandent. Nous faisons appel  cependant à la CEA et Femmes de NU de nous aider à développer les suggestions qui sont bancables » a lu la recommandation.

Plus de 20 femmes mineures venues de partout en Zambie représentant l’association pour les femmes dans l’exploitation minière et les associations minières artisanales se sont réunies à Lusaka du 9-10 septembre comme partie du projet de  Genre et Exploitation Minière lancé  par le Centre Africain de Genre de la CEA en partenariat avec le Centre de Développement de Minerais  en Afrique. Le projet cherche à renforcer la capacité et le rôle des femmes dans le secteur minier et par la suite leur participation et le bénéfice dans l’économie.

Dans sa remarque d’ouverture, la Coordinatrice de la CEA pour le Centre Africain de Genre, Thokozile Ruzvidzo a dit que la participation des femmes dans le secteur économique et en particulier les industries  extractives était centrale à la transformation structurelle de l’Afrique. « Il ya interaction entre l’égalité des sexes et transformation structurelle de l’Afrique et la CEA a identifié l’esprit d’entreprise des femmes dans l’agriculture et les industrie extractives comme priorité

Ruzvidzo a dit que le Sexe et le projet Minier en Afrique y compris une étude sur la Zambie, la Tanzanie, la RDC, le Ghana et la Guinée Conakry fera le point sur la politique qui existe, les cadres juridiques et réglementaires dans le secteur minier, de proposer des recommandations qui intègrent l’égalité et l’équité des sexes dans les politiques minières, lois, réglementations, niveaux et codes afin de progresser la participation économiques et la responsabilisation économique des femmes. L’étude examinera aussi un rayon large des mécanismes potentiels de financement pour les opérations minières à petite échelle. 

Afin de les élever à la viabilité commerciale en utilisant un model de commerce. L’Accès au financement abordable est  le seul plus grand obstacle pour les femmes dans l’industrie minière. Une des mineures, Getrude Mundia, qui a 120 hectares de mine d’aigue-marine, a dit qu’elle a lutte pour trouver le financement depuis qu’elle a acquis le permit en 1988. « La nature de la politique financière et les systèmes sont à soutenir des les  projets à court terme de risque inferieur, mais le commerce dans le secteur minier est à haut risque, à long terme et au capital intensif effrayant les investisseurs et financiers «  a dit Mundia dont l’expérience  a été répétée et rappelée par toutes les mineures. « Nous possedons des mines, assises sur le gemme, mais nous sommes pauvres » a ajouté une autre mineure qui possède 400 hectares d’émeraude, grenat et aigue-marine dans l’est de la Zambie.

Le paysage minier africain est dominé et profité par les sociétés multinationales à l’exclusion de la majorité des africains plus particulièrement des femmes et des jeunes. Le lancement de l’AMDC en décembre 2013 au Mozambique était considéré comme une nouvelle page dans l’histoire et la gestion de la richesse minérale du continent. L’AMDC est mandatée d’exécuter la Vision Africaine de Mine qui appelle et prévoit un secteur minier qui est  en sécurité, y compris le sexe et ethnie, un environnement convivial et socialement responsable.   


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