Addis-Abeba, 03 juillet 2017 (CEA) - Bien que l’Afrique ait fait des progrès considérables, le grand défi qui se dresse devant nous, concerne la réalisation complète de l’Agenda 2030 pour le monde et de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et son peuple. La déclaration a été faite par la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed, lors de l’ouverture de la 29ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine.
Elle appelle les deux organisations à renforcer leurs partenariats, à jeter de nouvelles passerelles et à fortifier celles qui existent déjà. Le partenariat entre l’Union africaine et les Nations Unies, déclare-t-elle, s’est centré sur les progrès réalisés dans des domaines clés, y compris dans l’adoption d’un cadre commun pour un partenariat renforcé en faveur de la paix et de la sécurité. En outre, les deux organisations ont accepté de préparer un cadre commun sur le développement durable, en mettant l’accent sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et de l’Agenda 2030.
En ce qui concerne la paix et la sécurité, Mme Mohammed réitère le soutien de l’ONU à l’initiative de l’UA de réduire au silence les armes d’ici 2020 et souligne que les efforts des deux institutions devraient continuer à être fondés sur l’urgence, la flexibilité et l’innovation, afin d’améliorer la complémentarité, la rentabilité et l’impact. Elle félicite également les États membres de l’UA quant à la décision de financer jusqu’à 25 pour cent des opérations de paix et de soutien de l’UA d’ici 2020.
La Secrétaire générale adjointe se félicite également de la création du Fonds pour la paix de l’UA, dont le Conseil d’administration de l’ONU a été invité pour le servir et salue cette création qui va au-delà du maintien de la paix pour soutenir la diplomatie préventive et le renforcement des institutions.
En plus de renforcer le partenariat avec les Communautés économiques régionales sur les efforts de maintien de la paix, les élections et les transitions démocratiques, elle souligne la nécessité pour l’UA et les Nations Unies de travailler avec le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs en tant que partenaire vital et d’améliorer le cadre commun de suivi et de rapport actuellement mis en place pour assurer une mise en œuvre efficace et cohérente des agendas 2030 et 2063.
Mme Mohammed indique également que les Nations Unies continuent de soutenir l’intégration africaine, y compris les efforts visant à établir la Zone de libre-échange continentale, ainsi qu’apporter un soutien technique à la cartographie du commerce intra-africain et l’analyse des cadres réglementaires. Elle demande aux pays de profiter de l’initiative chinoise « Belt and Road » en matière d’infrastructures afin d’accroître les investissements dans les infrastructures africaines pour l’intégration économique régionale.
Faisant allusion à l’initiative du Président Paul Kagame sur les réformes visant à renforcer le travail de la Commission de l’UA, elle note qu’elles feront de l’Union africaine « un employeur recherché par les nombreux jeunes de ce continent qui sont passionnés de faire la différence ».
« Nous ne devons jamais cesser de jeter de nouvelles passerelles les uns envers les autres, surmonter les promesses non tenues des deux côtés en les fortifiant pour supporter le poids des attentes que nous avons les uns pour les autres et que le monde nous réserve », déclare-t-elle.
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