Johannesburg, 30 octobre 2013 (CEA) - La huitième Conférence Economique Africaine a pris fin aujourd'hui à Johannesburg, en Afrique du Sud avec un appel à l’endroit des Etats du continent à poursuivre plus que jamais l’agenda de l'intégration régionale par les biais des infrastructures communes, du développement des chaînes de valeurs transfrontalières, de la mise en place des liaisons institutionnelles, de l'industrialisation et de la poursuite d’un commerce intra-africain.
Organisée conjointement par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission Economique pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Conférence a enregistré une participation sans précédent des jeunes chercheurs. Ils se sont joints aux économistes, politiciens, acteurs de développement et représentants du secteur privé plus expérimentés, pour conclure qu’en dépit de ses bonnes performances en termes de croissance pendant les deux dernières décennies, l'Afrique ne pourrait pas réaliser la transformation socio-économique tant recherchée sans se focaliser sur les opportunités qu’offre l'intégration régionale.
Et une fois de plus, la CEA, par la voix de M. Emmanuel Nnnadozie, Directeur de la Division des Politiques Macroéconomiques de la Commission, a affirmé sa volonté de faire le plaidoyer auprès des pays africains pour la mise en œuvre de politiques susceptibles à aider ces pays sur ce chemin. Lors de la cérémonie de clôture de la Conférence, M. Nnadozie a remarqué qu'il était nécessaire pour les acteurs de développement du continent de doubler leur efforts de recherche des financements pour le développement, de renforcer les arrangements institutionnels et de tenir à leurs engagements politiques.
" Dans la pratique, cela signifie que les gouvernements mettent en œuvre les engageme ts qu’ils ont pris et à faciliter le développement de la capacité de divers acteurs, y compris le renforcement du rôle et de la capacité du secteur privé de l'Afrique pour participer à de grands projets d'intégration régionale ainsi que leurs pouvoir de négocier avec les acteurs mondiaux qui ont la tendance de vouloir limiter la viabilité des initiatives d'intégration régionale de l'Afrique ", a déclaré M. Nnadozie .
Pendant trois jours , les participants à la conférence ont conclu sur 10 points saillants qui devraient être abordées par les Etats africains à réaliser l'intégration : l'intégration est un projet politique et ne devrait pas être poursuivi exclusivement par des moyens et dans des milieux économiques ; que certains pays et groupes de pays devraient prendre le devant sur le chemin d’intégration pour servir d’exemples aux autres ; que pour atteindre le développement au niveau régional , il doit y avoir un engagement pour le développement aux niveaux nationaux ; que les peuples africains devraient s’approprier ce mouvement pour l’intégration ; que les Africains devraient prendre leurs propres succès au sérieux et d'adopter un nouveau récit pour leur région; que la mobilisation des ressources nationales est cruciale pour le décollage du continent ; que l'Afrique doit
chercher à comprendre les chaînes de valeur mondiales afin de déterminer ses propres points d'entrée dans la configuration ; que l'industrialisation est très important pour la transformation ; que le développement des
infrastructures est la clé du processus de transformation structurelle ; et, que tous les Etats membres devraient s'engager à atteindre les objectifs de Vision 2063 qui est la méga stratégie de l'Afrique pour sa
transformation dans 50 ans.
Il est à noter que les trois principaux intervenants lors de la cérémonie de clôture des assises de Johannesburg : Emmanuel Nnadozie – Directeur de la Division des Politiques Macroéconomiques de la CEA, Pedro Conceiça –
Economiste en Chef du Bureau Régional du PNUD pour l'Afrique et Mthuli Ncube - Economiste en Chef et Vice-président de la BAD, ont tous salué la collaboration entre les trois institutions impliquées dans l'organisation
de la Conférence et ont souligné la nécessité de continuer à travailler ensemble dans l'intérêt du développement de l'Afrique.
Organisée conjointement par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission Economique pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Conférence a enregistré une participation sans précédent des jeunes chercheurs. Ils se sont joints aux économistes, politiciens, acteurs de développement et représentants du secteur privé plus expérimentés, pour conclure qu’en dépit de ses bonnes performances en termes de croissance pendant les deux dernières décennies, l'Afrique ne pourrait pas réaliser la transformation socio-économique tant recherchée sans se focaliser sur les opportunités qu’offre l'intégration régionale.
Et une fois de plus, la CEA, par la voix de M. Emmanuel Nnnadozie, Directeur de la Division des Politiques Macroéconomiques de la Commission, a affirmé sa volonté de faire le plaidoyer auprès des pays africains pour la mise en œuvre de politiques susceptibles à aider ces pays sur ce chemin. Lors de la cérémonie de clôture de la Conférence, M. Nnadozie a remarqué qu'il était nécessaire pour les acteurs de développement du continent de doubler leur efforts de recherche des financements pour le développement, de renforcer les arrangements institutionnels et de tenir à leurs engagements politiques.
" Dans la pratique, cela signifie que les gouvernements mettent en œuvre les engageme ts qu’ils ont pris et à faciliter le développement de la capacité de divers acteurs, y compris le renforcement du rôle et de la capacité du secteur privé de l'Afrique pour participer à de grands projets d'intégration régionale ainsi que leurs pouvoir de négocier avec les acteurs mondiaux qui ont la tendance de vouloir limiter la viabilité des initiatives d'intégration régionale de l'Afrique ", a déclaré M. Nnadozie .
Pendant trois jours , les participants à la conférence ont conclu sur 10 points saillants qui devraient être abordées par les Etats africains à réaliser l'intégration : l'intégration est un projet politique et ne devrait pas être poursuivi exclusivement par des moyens et dans des milieux économiques ; que certains pays et groupes de pays devraient prendre le devant sur le chemin d’intégration pour servir d’exemples aux autres ; que pour atteindre le développement au niveau régional , il doit y avoir un engagement pour le développement aux niveaux nationaux ; que les peuples africains devraient s’approprier ce mouvement pour l’intégration ; que les Africains devraient prendre leurs propres succès au sérieux et d'adopter un nouveau récit pour leur région; que la mobilisation des ressources nationales est cruciale pour le décollage du continent ; que l'Afrique doit
chercher à comprendre les chaînes de valeur mondiales afin de déterminer ses propres points d'entrée dans la configuration ; que l'industrialisation est très important pour la transformation ; que le développement des
infrastructures est la clé du processus de transformation structurelle ; et, que tous les Etats membres devraient s'engager à atteindre les objectifs de Vision 2063 qui est la méga stratégie de l'Afrique pour sa
transformation dans 50 ans.
Il est à noter que les trois principaux intervenants lors de la cérémonie de clôture des assises de Johannesburg : Emmanuel Nnadozie – Directeur de la Division des Politiques Macroéconomiques de la CEA, Pedro Conceiça –
Economiste en Chef du Bureau Régional du PNUD pour l'Afrique et Mthuli Ncube - Economiste en Chef et Vice-président de la BAD, ont tous salué la collaboration entre les trois institutions impliquées dans l'organisation
de la Conférence et ont souligné la nécessité de continuer à travailler ensemble dans l'intérêt du développement de l'Afrique.