112 activités du Programme de l’Union Africaine et du NEPAD en Afrique Centrale proposées pour 2013-2016

Douala, 22 octobre 2013 (CEA) - Après deux jours des travaux intenses les experts desagences du système des Nations Unies, de la CEMAC, de la CEEAC, des institutions spécialisées, de la BAD, de la présidence dédiée du Comité de Pilotage de la Rationalisation des Communautés Economiques Régionales  en Afrique Centrale (COPIL/CER-AC)  réunis à Douala du 21 au 22 octobre 2013, ont proposé 112 activités  pour le développement de l’Afrique Centrale pour les trois prochaines années. Ces activités, couvrent les domaines des infrastructures, de la gouvernance, de la paix et la sécurité, de l’industrie, du commerce, de l’accès aux marchés, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ainsi que de la science et la technologie, la lutte contre VIH/SIDA, l’emploi, la formation et le développement des cadres institutionnels. Elles ont été choisies au cours des travaux de la cinquième session du Mécanisme Sous-Régional de Coordination de l'appui du Système des Nations Unies aux Programmes de l'Union Africaine et du NEPAD en Afrique Centrale (MSRC).

Ces experts de la Commission de l’Union Africaine, de la CEEAC, de la CEMAC,   CICOS, de la COREP, de la COMIFAC, de l’IFORD, de l’ISSEA, de l’ISTA, de l’OCEAC, de la CEBEVIRHA, de la CR/NEPAD, de la Présidence dédiée du COPIL/Rationalisation CER/AC, de l’OAPI, du BIT, de l’ONUDI, du PEAC, de l’UIT, de l’UNHCR, de l’UNESCO, de l’UNFPA, de l’UNICEF, de la CEA et de la BAD, après avoir constaté le faible taux de réalisation des activités prévues au titre du premier  Programme Commun Indicatif  (PCI) entre le système de Nations Unies, l’Union Africaine, la CEEAC et la CEMAC (52,1%) ont formulé des recommandations visant à améliorer les performances du prochain PCI. Ces recommandations consistent, entre autres, en la sélection des activités sur la base de critères précis notamment, le caractère réaliste, la dimension communautaire, ou encore la disponibilité de financement. Ainsi plusieurs activités parmi les 167 prévues dans le document d’avant projet du deuxième  PCI qui ne remplissent  pas les critères retenus, ont été supprimées.

Cérémonies protocolaires

Dans son allocution d’ouverture au nom du Ministre de l’Economie, du Plan et de l'Aménagement du Territoire du Cameroun, Président du COPIL/CER-AC, M. Eric Dominique Ondoua a indiqué que les nombreuses contraintes rencontrées par les pays africains en matière de ressources et de capacités dans la mise en œuvre des projets du NEPAD demandent plus que jamais un appui international renforcé, une meilleure coordination des partenaires au développement à l’instar des agences et institutions du Système des Nations Unies qui doivent continuer d’accorder la priorité aux besoins spéciaux de l’Afrique et renforcer leur partenariat en matière de développement sur la base d’une responsabilisation mutuelle.

Prenant la parole avant lui, le Secrétaire Général Adjoint de la CEEAC, M. Roger Tchoungui, a noté que l’Afrique Centrale a enregistré des avancées  significatives sur des projets élaborés dans le cadre du premier Programme Commun Indicatif (PCI 2010-2012). Il a néanmoins remarqué que « ces acquis ne doivent pas occulter certaines faiblesses à prendre en compte dans le nouveau PCI … notamment le faible pourcentage d’actions communes, l’insuffisance de coordination, par exemple dans l’allocation des ressources  et la faible circulation de l’information ». Pour lui, le deuxième PCI devrait mettre un accent particulier sur des activités réalistes et réalisables.

Pour Mme Malaika Ndoumbe Ngollo, Représentante de la Commission de la CEMAC au Cameroun, la CEMAC entretien avec les instituions du Système des Nations Unies, des relations denses et diversifiées dans les domaines de  l’agriculture, de l’accès à l’énergie, de la santé, des études, des statistiques  et l’éducation. Elle a soulignée  la vision de la CEMAC à travers le Programme Economique Régional (PER) qui est de faire de la communauté un espace économique intégré et émergent où règne la bonne gouvernance au service du développement humain.

Le Directeur du Bureau Sous-régional pour l’Afrique Centrale de la CEA, M. Emile Ahohe, qui a prononcé l’allocution de bienvenue aux personnalités et experts présents a ces assises, a clôturé la réunion sur un  message d’espoir sur l’avenir du Mécanisme Sous-Régional en question.  « Nous remarquons que la liste des projets que nous avons retenue est plus réaliste que celle du premier PCI » a-t-il dit.  « Ce résultat, qui a besoin d’être perfectionné au fur et à mesure que nous évoluons, est tout à fait honorable », a-t-il conclu, tout en réitérant la volonté de la CEA à jouer son rôle de facilitateur de ce Mécanisme.

 

Publié par:
La Section des communications extérieures et des relations avec les médias 
Commission économique pour l’Afrique 
BP 3001 
Addis-Abeba (Éthiopie) 
Tél. +251 11 551 5826 
Adresse électronique : ecainfo@uneca.org 
www.uneca.org