Titre

Politiques et cadres réglementaires relatifs aux énergies renouvelables pour améliorer la cohérence des contributions déterminées au niveau national en Afrique
Vendredi, Avril 27, 2018
Addis Ababa, Ethiopia

Contexte

Bien que l’Afrique n’émette qu’environ 4 % des gaz à effet de serre de la planète, l’Accord de Paris offre un cadre grâce auquel les pays d’Afrique pourraient bénéficier de plus en plus de l’exploitation de leurs abondantes ressources en énergies renouvelables – énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, géothermique, bioénergies, voire certaines énergies maritimes – en tirant parti des opportunité de participer, dans le cadre de l’Accord, aux efforts mondiaux d’atténuation du changement climatique. Ce faisant, les pays d’Afrique pourraient surmonter l’énorme déficit énergétique du continent, tout en contribuant aux actions en faveur du climat et à leur développement socioéconomique.

C’est pourquoi de nombreux pays d’Afrique ont insisté sur les mesures visant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans leurs contributions déterminées au plan national dans le cadre de la mise en application de l’Accord de Paris. Mais la description des stratégies relatives aux énergies renouvelables est plus ou moins détaillée selon les pays. Dans certains cas, on dispose d’informations spécifiques sur les cibles pertinentes envisagées, tandis que d’autres pays se contentent de faire allusion à des réformes éventuelles de leur secteur énergétique pour augmenter la part des énergies renouvelables dans leur réseau national. Les pays auraient toutefois une grande latitude pour accroître les ambitions de leurs énergies renouvelables et leur efficacité énergétique dans leurs contributions déterminées au niveau national, s’ils avaient la volonté politique de mettre en place des politiques cohérentes et un environnement favorable à l’amélioration des investissements du secteur privé, en s’inspirant des réussites d’autres pays d’Afrique et d’autres régions.

Pour exploiter l’abondant potentiel d’énergies renouvelables du continent et en faire le moteur de sa transformation socioéconomique, il faut non seulement que les pays comprennent les aspects techniques de ce potentiel, mais surtout qu’ils se dotent des institutions et des capacités requises pour attirer les investissements du secteur privé et faciliter la planification de ces investissements. Pour débloquer des financements transformateurs provenant de sources diverses, pour exploiter pleinement le potentiel des ressources d’énergies renouvelables des pays d’Afrique, il faut que les décideurs mettent en place des signaux commerciaux pertinents, grâce à des incitations, des politiques et des cadres réglementaires idoines. Il s’agit notamment d’identifier et de partager les meilleures pratiques pour améliorer la cohérence des contributions déterminées au plan national en matière d’énergie et dans les domaines connexes. Les contributions déterminées sur le plan national des pays d’Afrique – qui comportent toutes d’une façon ou d’une autre des mesures visant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique – exigent des investissements conditionnels et inconditionnels de plus de 2 500 milliards de dollars des États-Unis. Les ressources dont disposent les États pour ces investissements étant limitées, il faut absolument que ces maigres fonds publics soient plutôt utilisés pour mobiliser des ressources du secteur privé, y compris les ressources intérieures. De telles ressources ne se matérialiseront pas en l’absence de politiques et de réglementations efficaces s’agissant des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Objectif

La réunion a pour principal objectif de réunir des acteurs étatiques et non-étatiques dans le cadre de l’Accord de Paris, notamment des décideurs, des acteurs du secteur privé et de la finance, des partenaires du développement et des organisations de la société civile, pour examiner, enrichir et valider une étude du Centre africain pour les politiques en matière de climat (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique. Cette étude vise à évaluer les politiques nationales relatives aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique de tous les pays d’Afrique, afin d’identifier les meilleures pratiques permettant d’améliorer les ambitions d’atténuation et d’adaptation grâce à de meilleurs investissements du secteur privé. Il s’agit aussi d’identifier les domaines où il est possible d’accroître la cohérence et les ambitions des composantes d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique des contributions déterminées sur le plan national, en préparation du Dialogue de Talanoa qui doit précéder la vingt-quatrième Conférence des Parties.

Résultats escomptés

Un examen validé des opportunités, politiques, stratégies et recueils de bonnes pratiques en vue de l’amélioration des mesures des contributions déterminées sur le plan national en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique en faveur du climat grâce à la
participation et aux investissements du secteur privé.

Date et Lieu

La rencontre se tiendra le 29 mars 2018 au Centre de Conférence des Nations Unies (UNCC), Addis Abeba, Ethiopie

Participants

Près de 60 participants assisteront à la rencontre, dont des décideurs en matière de politiques énergétiques, des acteurs des secteurs privés et financiers, des partenaires pour le développement et la société civile issus des pays et des institutions africaines engagés dans le domaine de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique.

Note d’Information

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