Suivi de l’état d’avancement des programmes régionaux et internationaux, y compris le NEPAD et d’autres initiatives spéciales mises en œuvre dans la sous-région

Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes : OMD 3
Le présent rapport propose une évaluation globale des progrès accomplis par les pays ouest-africains sur la voie de la réalisation de l’OMD 3. Le constat qui s’en dégage est que, face aux défis socioéconomiques auxquels sont confrontés les pays, des efforts considérables ont été faits pour prendre en compte la question de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
Suivi de l’état d’avancement des programmes régionaux et internationaux, y compris le NEPAD et d’autres initiatives spéciales mises en œuvre dans la sous-région

Le présent rapport propose une évaluation globale des progrès accomplis par les pays ouest-africains sur la voie de la réalisation de l’OMD 3. Le constat qui s’en dégage est que, face aux défis socioéconomiques auxquels sont confrontés les pays, des efforts considérables ont été faits pour prendre en compte la question de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Le résultat le plus significatif obtenu par les pays est la parité entre les sexes dans l’enseignement primaire, laquelle représente un succès majeur étant donné qu’elle devrait déboucher sur des niveaux d’instruction plus élevés. Bien que très peu de pays aient pris une direction encourageante, malheureusement, la parité aux cycles secondaire et tertiaire, en particulier dans les disciplines telles que les sciences naturelles, les mathématiques et la technologie, ne sera probablement pas atteinte à l’échéance fixée. Les défis qui se posent sont principalement associés aux questions touchant la jeune fille, aux préjugés sociaux sexistes et aux normes culturelles.

Une manière de briser le cercle vicieux de la pauvreté des femmes consiste à accroître la proportion de celles ayant un emploi dans le secteur non agricole, y compris l’industrie et les services. Dans ses constatations, le rapport fait allusion à la féminisation de la pauvreté qui se perpétue du fait d’une représentation insuffisante des femmes dans les secteurs des emplois formels et salariés. Les femmes sont essentiellement cantonnées à des emplois à faible rémunération et au secteur informel en raison de leur faible niveau d’instruction et de leur manque de compétences. Une proportion accrue des emplois salariés dans le secteur non agricole constitue un baromètre important pour mesurer l’autonomisation des femmes, dont les résultats ne sont malheureusement pas satisfaisants.