Rapport - Conférence internationale sur la réduction de la vulnérabilité des systèmes naturels, économiques et sociaux en Afrique de l’Ouest, face aux changements climatiques
En Afrique de l’Ouest, les conditions économiques et sociales sont demeurées quasi stagnantes au cours des dix dernières années. C’est pourquoi les observateurs avisés s’in terrogent sur les possibilités de réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (ODM) par la majorité des États de la sous-région. Parmi les causes majeures de cette situation qui se traduit, en particulier, par l’approfondissement de la pauvreté, figurent : la qualité des capacités techniques et matérielles de production, la vulnérabilité aux chocs économiques extérieurs, l’absence de politiques démographiques appropriées, les effets dévastateurs des conflits internes et les résultats mitigés notés dans le cadre des programmes d’ajustement structurel. Par ailleurs, la récurrence des crises humanitaires atteste d’une vulnérabilité croissante aux effets des changements climatiques qui constituent l’une des plus graves menaces au développement durable.
Certes, le climat de la planète subit des variations naturelles, mais les concentrations accrues des rejets anthropiques de gaz à effet de serre dans l’atmosphère en sont les causes principales. C’est pourquoi, suite à une recommandation formulée par la neuvième session du Comité intergouvernemental d’experts du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), la CEA et le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD), en coopération avec l’Institut international de recherche pour le climat et la société (IRI), ont organisé une conférence internationale consacrée à la réduction de la vulnérabilité des systèmes naturels, économiques et sociaux en Afrique de l’Ouest, face aux changements climatiques.