Progrès accomplis dans la mise en œuvre des domaines d’action prioritaires du programme d’action d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020
Les taux de croissance des pays les moins avancés (PMA) sont en déclin depuis 2005. En 2014, les revenus annuels bruts (RNB) des PMA africains ont connu un taux de croissance annuel n’atteignant pas la moitié de celui de 2005. Après sa chute abrupte amorcée en 2007, ce taux s’est ressaisi en 2010. Il se situe actuellement à 4,18 %, la moyenne de l’ensemble des PMA. Malgré cette croissance globalement déclinante, certains pays ont fait preuve de vigueur. Depuis 2011, le Lesotho, l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie voient leur RNB croître plus rapidement que la moyenne des PMA en Afrique et dans le monde. Outre le cas de l’Angola, de la Guinée équatoriale et de Sao Tomé-et-Principe, qui ont rempli au moins une fois les critères de reclassement, les données révèlent que nonobstant les difficultés auxquelles sont confrontés les PMA africains, le Lesotho, le Sénégal, l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie sont bien placés pour quitter cette catégorie à l’occasion du prochain examen triennal.