Note d’orientation 1 - Pouvoir social : Capacités des femmes en Afrique

Pouvoir social : Capacités des femmes en Afrique

Le Centre africain pour le genre (CAG) présente la série de notes d’orientation de l’IDISA, qui vise à faire le point sur l’égalité des sexes en termes d’opportunités et de pouvoir d’action en Afrique, et souligne les défis à venir. La série formulera également des recommandations classées par ordre d’importance pour accélérer les progrès en vue de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. L’IDISA est basé sur deux composants. Tout d’abord, un aperçu quantitatif de 44 indicateurs qui saisissent les inégalités entre les sexes dans les dimensions sociales, économiques et politiques est pris en compte par l’indice de la condition de la femme (ICF). Deuxièmement, un l’autoévaluation de la performance du gouvernement dans la mise en œuvre de plus de 30 traités, déclarations et résolutions touchant les droits des femmes et l’autonomisation des femmes dans les domaines sociaux, économiques et politiques est représentée par le Tableau de bord de la promotion de la femme en Afrique. Toutes les données1 sont fournies par des parties prenantes dans les États membres respectifs, y compris divers ministères et organisations de la société civile. Cette note s’appuie sur les résultats des rapports nationaux de l’IDISA pour la phase 22 de l’IDISA. La note d’orientation n° 1 met l’accent sur le statut et les perspectives des femmes en matière de santé, d’éducation et d’autonomie sociale.

Messages clés

  • Des efforts considérables ont été déployés pour combler l’écart entre hommes et femmes dans l’éducation. Pourtant, une grande partie des jeunes filles et des femmes, en particulier dans les zones rurales, sont encore laissées pour compte. Les mariages précoces et les grossesses des adolescentes sont deux problèmes intimement mêlés, qui entravent la réalisation de la parité entre les sexes dans tous les indicateurs de l’éducation.
  • Les indicateurs relatifs à la santé infantile montrent une parité entre les sexes généralisée, les garçons étant légèrement défavorisés, en particulier en matière de retard de croissance. En termes absolus, tous ces indicateurs affichent des taux de prévalence élevés par rapport à d’autres régions en développement de par le monde. Mettre l’accent sur l’éducation maternelle est le principal moyen d’action des gouvernements.
  • Le taux de prévalence du VIH/sida est au moins deux fois plus élevé chez les jeunes filles que chez les jeunes garçons. Les femmes étant plus susceptibles d’avoir accès aux traitements antirétroviraux car elles ont plus d’occasions d’être l’objet de tests de dépistage, il est donc crucial d’élaborer des stratégies novatrices pour que davantage d’hommes soient soumis à des tests de dépistage du VIH/sida.