L’indicateur de développement et des inégalités entre les sexes en Afrique 2011
Le quinzième anniversaire de l’adoption du Programme d’action de Beijing, célébré en 2010, a marqué la fin d’une période bien difficile pour la mise en œuvre des 12 domaines critiques que le monde s’était engagé à mettre en oeuvre.
Dans les objectifs du Programme d’action de Beijing, il est clairement indiqué que « La réussite du Programme d’action exigera un engagement ferme des gouvernements et des organisations et institutions internationales à tous les niveaux. Il faudra aussi que des ressources suffisantes soient mobilisées aux niveaux national et international, que des ressources nouvelles et supplémentaires soient allouées aux pays en développement par tous les mécanismes de financement existants, qu’ils soient multilatéraux, bilatéraux ou privés, pour la promotion de la femme, et que des ressources financières soient affectées au renforcement des institutions nationales, sous-régionales,régionales et internationales; il faudra aussi une ferme volonté d’assurer l’égalité des droits, des responsabilités et des chances, et la participation égale des femmes et des hommes à tous les organes et processus de décision aux niveaux national, régional et international, et il faudra créer à tous les niveaux des mécanismes de vigilance responsables devant les femmes du monde entier, ou renforcer ceux qui existent ».
Cependant, s’il incombe aux gouvernements et à la communauté internationale de mettre en oeuvre le Programme d’action, il revient, également, dans une large mesure, aux organisations internationales de suivre la mise en oeuvre et la supervision de ce programme. Dans la Déclaration du Millénaire, la communauté internationale s’est engagée à promouvoir l’égalité entre les sexes.