Fonds de partenariat pour l’Afrique pour Contributions déterminés au niveau national (INDCs)

Africa Partnership Facility for NDC

Les contributions prévues déterminées au niveau national sont la pierre angulaire de l’Accord de Paris visant la limitation de l’augmentation des températures mondiales moyennes à moins de 2°C, de préférence en dessous de 1,5°C. À partir de l’Accord de Paris, les Parties veulent maintenant traduire leurs intentions en contributions concrètes. Pour aller au-delà de simples déclarations d’intention, elles doivent surmonter les aspects complexes de la mise en oeuvre des contributions déterminées au niveau national, dont la facilitation et la coordination seront cruciales pour l’Afrique.


Les chefs d’État et de gouvernement africains, affirmant dans la Déclaration de Malabo de 2014 que l’adaptation est une priorité pour toutes les actions sur le changement climatique en Afrique, réitéraient l’importance de l’inclusion de l’adaptation au changement climatique dans les contributions prévues déterminées au niveau national, tout en exhortant à une participation continue aux efforts mondiaux d’atténuation du changement climatique en appui au développement durable du continent. Selon le paragraphe 7 de l’Article 4 de l’Accord de Paris « les retombées bénéfiques, dans le domaine de l’atténuation, des mesures d’adaptation et/ou des plans de diversification économique des Parties peuvent contribuer aux résultats d’atténuation en application du présent article », tandis que le paragraphe 15 de l’Article 4 précise que : « Les Parties tiennent compte, dans la mise en oeuvre du présent Accord, des préoccupations des Parties dont l’économie est particulièrement touchée par les effets des mesures de riposte, en particulier les pays en développement parties ».